Ce mercredi-lĂ , le programme Ă©tait clair : popcorn, soda, et pixels ! Direction le cinĂ©ma pour Minecraft: The Movie, un Ă©vĂ©nement attendu de pied ferme par Juliette, grande passionnĂ©e de ce jeu cubique, crĂ©atif et sans fin. Depuis ses 8 ans, elle rĂŞve en blocs, construit des maisons qui n’ont rien Ă  envier Ă  Versailles, et connaĂ®t les biomes mieux que sa propre chambre.

De mon côté ? Disons que j’ai déjà lancé le jeu avec les enfants… une ou deux fois… ou trois cents. Disons que je connais la douleur d’un creeper qui souffle tout mon dur labeur. Quant à Linda, elle entrait en terrain inconnu. Pour elle, un « Enderman », c’était probablement un outil de jardinage.

Mais voilà, on s’est installés, plongés dans les fauteuils moelleux de la salle obscure. Quand la Lava Chicken a débarqué à l’écran, ce fut le déclic. Cette créature à plumes, qui chante comme si elle avait avalé un disque de rock pixelisé, a mis tout le monde d’accord : on allait ressortir avec l’air dans la tête pendant une semaine (spoiler : on l’a encore le lendemain).

À la sortie, Juliette était aux anges, son regard brillait plus que la redstone. Moi, j’étais ravi de partager ça avec elle, de sentir ce lien spécial, entre deux générations de joueurs, réunis par un film au carré. Et Linda, bien que novice, a bien rigolé — surtout quand elle a compris qu’une pioche en bois ne servait pas à tuer un dragon.

Bref, une séance qui nous a tous touchés à sa manière. Et maintenant, je crois bien que Juliette a décidé de m’instruire sérieusement. Prochaine étape : on construit notre propre salle de cinéma Minecraft.

Et si vous entendez quelqu’un fredonner « Laaaavaaaa Chickeeeen », c’est sûrement nous.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *