René Chateau est un éditeur vidéo français indépendant né le 3 juillet 1939 au Mans. Spécialiste des films français avec sa collection La Mémoire du cinéma (1930-1980) et associé de Jean-Paul Belmondo dans sa société de production Cerito Films, il a également été le promoteur de Bruce Lee et le distributeur au cinéma et en vidéo de films d'horreur interdits par la censure en France à la fin des années 1970, dont Massacre à la tronçonneuse de Tobe Hooper, Zombie de Georges Romero et Maniac de William Lustig.
Ses parents divorcent et il suit sa mère, appauvrie, au Pré-Saint-Gervais. À 14 ans, il obtient son certificat d'études et commence à travailler. René Chateau entre en 1955 comme apprenti chez Honoré et Villanova, une entreprise de maçonnerie et carrelage dans le 18e arrondissement de Paris. Passionné de cinéma, il fréquente les salles de quartier du Pré-Saint-Gervais, de Montreuil-sous-Bois, de Vincennes et de la porte des Lilas, puis plus tard la Cinémathèque de la rue d'Ulm, tou...
René Chateau est un éditeur vidéo français indépendant né le 3 juillet 1939 au Mans. Spécialiste des films français avec sa collection La Mémoire du cinéma (1930-1980) et associé de Jean-Paul Belmondo dans sa société de production Cerito Films, il a également été le promoteur de Bruce Lee et le distributeur au cinéma et en vidéo de films d'horreur interdits par la censure en France à la fin des années 1970, dont Massacre à la tronçonneuse de Tobe Hooper, Zombie de Georges Romero et Maniac de William Lustig.
Ses parents divorcent et il suit sa mère, appauvrie, au Pré-Saint-Gervais. À 14 ans, il obtient son certificat d'études et commence à travailler. René Chateau entre en 1955 comme apprenti chez Honoré et Villanova, une entreprise de maçonnerie et carrelage dans le 18e arrondissement de Paris. Passionné de cinéma, il fréquente les salles de quartier du Pré-Saint-Gervais, de Montreuil-sous-Bois, de Vincennes et de la porte des Lilas, puis plus tard la Cinémathèque de la rue d'Ulm, tous les ciné-clubs parisiens et les cinémas de Pigalle et du Quartier latin.
En 1960, il fonde avec deux amis du «Club James Dean» - Francis Gendron et Marcel Lannoy - la revue de cinéma La Méthode, en référence à l'Actors Studio, dans laquelle il rend hommage à Elia Kazan, John Garfield, Marlon Brando, James Dean et Montgomery Clift. Il participe régulièrement aux Congrès Indépendant du Cinéma International (C.I.CI).
Il commence à fréquenter le milieu du cinéma, conseillant Anny Duperey à Jean-Luc Godard ou Gérard Blain à José Bénazéraf. Ce dernier lui confie les relations presse pour son film Du suif chez les dames, que René Chateau renomme Joë Caligula. La projection presse est un échec cuisant et René Chateau déclare: «C'est la dernière fois que j'ai fait une projection pour la presse».
En 1964, avec l'aide de Jacques Prévert, Siné et Ursula Vian, il réalise une exposition sur Boris Vian au théâtre Daniel-Sorano de Vincennes et publie un numéro spécial de la revue cinématographique L'Âge d'or: «Boris Vian et le Cinéma» (tiré à 500 exemplaires).
La même année, grâce à Régis Pagniez, directeur artistique de Salut les copains, il est engagé au magazine Lui, édité par Daniel Filipacchi et dirigé par le romancier Jacques Lanzmann (qui écrit entre autres tous les succès de Jacques Dutronc). Il débute par le «Courrier des lecteurs» puis devient responsable de la rubrique cinéma, ce qui lui permet d'interviewer Jean-Paul Belmondo sur le tournage de Pierrot le fou de Jean-Luc Godard dans un article intitulé «Bébel Fricotin», mais aussi Alain Delon, Jean-Pierre Melville, Henri-Georges Clouzot, etc.
En 1965, grâce à Pierre Edeline, directeur du cinéma Le Napoléon avenue de la Grande-Armée il organise, pour la Warner Bros., la ressortie des trois films de James Dean et la première de Qui a peur de Virginia Woolf? avec Elizabeth Taylor et Richard Burton. ...
Source: Article "René Chateau" de Wikipédia en français, soumis à la licence CC-BY-SA 3.0.