William Clark Styron Jr., dit William Styron, né le 11 juin 1925 à Newport News et mort le 1er novembre 2006 sur l'île de Martha's Vineyard, est un écrivain et essayiste américain dont l’œuvre a connu un immense succès populaire et critique. Sa célébrité vient principalement de ses romans, dont les plus connus sont Un lit de ténèbres (1951), Les Confessions de Nat Turner (1967), Le Choix de Sophie (1979). L’influence de William Styron s’accroît avec la publication en 1990 de Face aux ténèbres, récit autobiographique d'une profonde dépression dont il parla comme d'un «désespoir au-delà du désespoir».
William Styron est né dans le Hilton Village, le quartier historique de la ville de Newport News, en Virginie. Il grandit dans le sud des États-Unis et fut bercé par son histoire. Son lieu de naissance est situé à moins de 200 kilomètres de l'endroit où se déroula la révolte des esclaves menée par Nat Turner, qui fut le sujet de son roman à la fois le plus célèbre et le plus controversé. L...
William Clark Styron Jr., dit William Styron, né le 11 juin 1925 à Newport News et mort le 1er novembre 2006 sur l'île de Martha's Vineyard, est un écrivain et essayiste américain dont l’œuvre a connu un immense succès populaire et critique. Sa célébrité vient principalement de ses romans, dont les plus connus sont Un lit de ténèbres (1951), Les Confessions de Nat Turner (1967), Le Choix de Sophie (1979). L’influence de William Styron s’accroît avec la publication en 1990 de Face aux ténèbres, récit autobiographique d'une profonde dépression dont il parla comme d'un «désespoir au-delà du désespoir».
William Styron est né dans le Hilton Village, le quartier historique de la ville de Newport News, en Virginie. Il grandit dans le sud des États-Unis et fut bercé par son histoire. Son lieu de naissance est situé à moins de 200 kilomètres de l'endroit où se déroula la révolte des esclaves menée par Nat Turner, qui fut le sujet de son roman à la fois le plus célèbre et le plus controversé. Les grands-parents paternels de Styron étaient des propriétaires d'esclaves, mais sa mère, une Yankee venue du Nord, et son père, progressiste, lui transmirent des idées très larges sur les relations raciales aux États-Unis.
L'enfance de Styron fut difficile: son père, ingénieur en construction navale, était atteint d'une dépression, un mal dont Styron devait lui-même souffrir plusieurs décennies plus tard. Sa mère mourut d'un cancer du sein en 1939, alors que Styron n'était encore qu'un enfant, après une décennie de lutte contre la maladie.
Styron étudia à l'école publique jusqu'au niveau CE2, puis son père l'envoya à la Christchurch School (L'école de l'Église du Christ), une école chrétienne d'obédience épiscopalienne, située dans la région de Tidewater, en Virginie. Styron déclara un jour que: «De toutes les écoles auxquelles je suis allé... seule Christchurch m'a jamais inspiré plus que du respect - je veux dire par là, une sincère et durable affection».
Styron fut ensuite admis à l'Université de Davidson et rejoignit la fraternité étudiante Phi Delta Theta. Il interrompit ses études pour s'engager dans les Marines à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Il fut fait lieutenant, mais les Japonais se rendirent avant que son bateau n'ait eu le temps de quitter San Francisco. Styron intégra l'Université de Duke, où il décrocha une maîtrise d'Anglais. C'est à Duke qu'il publia sa première œuvre de fiction, une nouvelle largement influencée par l'écrivain américain William Faulkner, dans un recueil de travaux d'étudiants.
Source: Article "William Styron" de Wikipédia en français, soumis à la licence CC-BY-SA 3.0.