Daniel Pennacchioni, dit Daniel Pennac, né le 1er décembre 1944 à Casablanca au Maroc, est un écrivain français. Il reçoit notamment le prix Renaudot en 2007 pour son roman autobiographique Chagrin d'école.
Il écrit également des scénarios pour le cinéma, la télévision et la bande dessinée.
Daniel Pennacchioni est le quatrième et dernier garçon d'une famille d'origine corse et provençale. Son père est un polytechnicien devenu officier de l'armée coloniale, ayant atteint le grade de général en fin de carrière et sa mère, femme au foyer, est une lectrice autodidacte. Il passe son enfance au gré des garnisons paternelles, en Afrique (Djibouti, Éthiopie, Algérie, Afrique équatoriale), en Asie du Sud-Est (Indochine) et en France (notamment à La Colle-sur-Loup). C'est son père, féru de poésie, qui lui donnera très vite le goût des livres, qu'il dévore dans la bibliothèque familiale ou à l'école.
Il raconte dans Mon frère, paru en 2018, ses relations fortes avec son frère aîné Bernard Penn...
Daniel Pennacchioni, dit Daniel Pennac, né le 1er décembre 1944 à Casablanca au Maroc, est un écrivain français. Il reçoit notamment le prix Renaudot en 2007 pour son roman autobiographique Chagrin d'école.
Il écrit également des scénarios pour le cinéma, la télévision et la bande dessinée.
Daniel Pennacchioni est le quatrième et dernier garçon d'une famille d'origine corse et provençale. Son père est un polytechnicien devenu officier de l'armée coloniale, ayant atteint le grade de général en fin de carrière et sa mère, femme au foyer, est une lectrice autodidacte. Il passe son enfance au gré des garnisons paternelles, en Afrique (Djibouti, Éthiopie, Algérie, Afrique équatoriale), en Asie du Sud-Est (Indochine) et en France (notamment à La Colle-sur-Loup). C'est son père, féru de poésie, qui lui donnera très vite le goût des livres, qu'il dévore dans la bibliothèque familiale ou à l'école.
Il raconte dans Mon frère, paru en 2018, ses relations fortes avec son frère aîné Bernard Pennacchioni, disparu prématurément en 2007.
Sa scolarité est désastreuse. Dans Chagrin d'école, il prétendit avoir mis un an à assimiler la logique et la complexité du caractère «A»; son père, militaire, général, ne s'en serait toutefois pas inquiété, affirmant que son fils maîtriserait parfaitement l'alphabet au bout de vingt-sept ans. Cancre, il se dit victime d'une dysorthographie enfantine. Ces versions plus ou moins romancées de ses difficultés scolaires ne l'empêchèrent pas d'obtenir le baccalauréat puis une maîtrise ès lettres à Nice.
Adulte, il travailla comme chauffeur de taxi et illustrateur, avant de devenir en 1969 professeur de littérature de secondaire d'abord au collège Saint-Paul à Soissons, puis à Nice, et enfin à Paris. Il y enseigna notamment au Collège d'Hulst, privé (aujourd'hui Paul Claudel-d'Hulst); c'est de cette expérience qu'il s'inspira pour écrire Comme un roman. Il coupa son patronyme (Pennacchioni) en Pennac par peur d'embarrasser son père pour sa première publication en 1973 Le service militaire au service de qui?, un pamphlet sur le service militaire, contre «le virilisme débile» de l'institution.
En 1979, désespérant de la transformation de son quartier d'adoption de Belleville, à Paris, il réalisa un séjour de deux ans au Brésil, avec sa première femme Irène Pennacchioni-Léothaud qui y avait décroché un contrat de professeur dans l'université fédérale du Ceará, séjour qui serait la source de son roman Le Dictateur et le Hamac. Il revient en France et commence à écrire pour les enfants. Avec Tudor Eliard, un dissident roumain, il proposa deux ouvrages dans le genre burlesque: Les Enfants de Yalta (1976) et Père Noël (1978).
Avant son départ pour le Brésil, Jean-Bernard Pouy lui confie ses 15 livres préférés de la Série noire, pour lui, c'est un ravissement: «Si on pouvait écrire comme ça, alors ça m'allait.». Et à son retour, Jean-Bernard Pouy le met au défi d'écrire un roman dans cette veine, ce sera Au Bonheur des Ogres publié en 1985 à la Série noire. C'est ainsi que Benjamin Malaussène et ses amis de Belleville firent leur entrée dans la littérature. En 1995, il arrête son métier de professeur pour se consacrer entièrement à la littérature.
Source: Article "Daniel Pennac" de Wikipédia en français, soumis à la licence CC-BY-SA 3.0.