François-Marie Banier est un écrivain, photographe, dessinateur, peintre et acteur français, né François Marie Banyaï le 27 juin 1947 dans le 17e arrondissement de Paris.
Il publie plusieurs romans et pièces de théâtre aux éditions Grasset et Gallimard. Ses photographies font l'objet d'une trentaine d'expositions dans différents musées et galeries d'Europe, d'Asie, d'Amérique du Nord et d'Amérique du Sud.
L'affaire Bettencourt lui attire une notoriété nationale. Poursuivi pour abus de faiblesse, il est condamné en 2016 à quatre ans de prison avec sursis et 375 000 euros d'amende.
François-Marie Banier naît d'un père hongrois, Étienne Banyaï, brièvement ouvrier à la chaîne chez Citroën, puis publicitaire à succès sous son vrai nom (modifié en Banier lors de sa naturalisation), et d'une mère d'origine italienne, Madeleine, auteur d'ouvrages de travaux d'aiguilles pour les enfants. Il déclare par la suite avoir fait l'objet de mauvais traitements de la part de son père. Sa famille rési...
François-Marie Banier est un écrivain, photographe, dessinateur, peintre et acteur français, né François Marie Banyaï le 27 juin 1947 dans le 17e arrondissement de Paris.
Il publie plusieurs romans et pièces de théâtre aux éditions Grasset et Gallimard. Ses photographies font l'objet d'une trentaine d'expositions dans différents musées et galeries d'Europe, d'Asie, d'Amérique du Nord et d'Amérique du Sud.
L'affaire Bettencourt lui attire une notoriété nationale. Poursuivi pour abus de faiblesse, il est condamné en 2016 à quatre ans de prison avec sursis et 375 000 euros d'amende.
François-Marie Banier naît d'un père hongrois, Étienne Banyaï, brièvement ouvrier à la chaîne chez Citroën, puis publicitaire à succès sous son vrai nom (modifié en Banier lors de sa naturalisation), et d'une mère d'origine italienne, Madeleine, auteur d'ouvrages de travaux d'aiguilles pour les enfants. Il déclare par la suite avoir fait l'objet de mauvais traitements de la part de son père. Sa famille réside dans le 16e arrondissement de Paris, dans l'atmosphère bourgeoise de l'avenue Victor-Hugo, ce qui lui permet de fréquenter le lycée Janson-de-Sailly. Il interrompt ses études avant son baccalauréat et quitte tôt le domicile familial. Autodidacte, il tente sa chance dans les arts.
À l'âge de 15 ans, il gagne sa vie en vendant ses dessins abstraits dans la rue. À 16 ans, il rencontre Salvador Dalí, à qui il présente ses dessins. Il devient attaché de presse du couturier Pierre Cardin.
En tant qu'écrivain, François-Marie Banier accède à une certaine notoriété, encouragé dès ses débuts en littérature par Louis Aragon qui publie dans Les Lettres françaises, le 2 juin 1971, un article intitulé Un inconnu nommé Banier, dans lequel il compare le jeune artiste à Benjamin Constant et à Stendhal, et le qualifie d'«être le plus fou, le plus généreux, le plus drôle que l'on puisse rencontrer». François-Marie Banier fait alors partie de l'entourage d'Aragon, mais dément la rumeur prétendant qu'il a été l'amant de ce dernier. Banier bénéficie également des conseils littéraires de Paul Morand et de François Mauriac. Il écrit des chroniques dans Le Monde et Le Figaro. Proche de plusieurs mécènes tels que Marie-Laure de Noailles, Pierre Bergé ou Pierre Cardin, mêlant habilement charme et insolence, François-Marie Banier devient une figure connue du tout-Paris et de la jet-set internationale. Le 13 août 1972, le journal britannique The Sunday Times Magazine lui consacre un article sous le titre Golden Boy of Paris. Il est à l'époque le compagnon du décorateur Jacques Grange, avec qui il forme un couple en vue, et achète un hôtel particulier, rue Servandoni à Paris. François-Marie Banier a ensuite pour compagnon le comédien Pascal Greggory pendant sept ans, et, plus tard, le neveu de ce dernier, le photographe Martin Le Barrois d'Orgeval, avec qui il s'est pacsé à Paris le 26 juin 2007.
Au début des années 1970, François-Marie Banier se met à la photographie. ...
Source: Article "François-Marie Banier" de Wikipédia en français, soumis à la licence CC-BY-SA 3.0.