Simone Desmaison, née Simone Damiani à paris en 1926, actrice sous le nom de Simone France au départ de sa carrière, est une comédienne, écrivaine et scénariste.
Compagne de l’alpiniste René Desmaison, elle fut celle qui, dansl’ombre, permit la médiatisation de ses exploits. Avant de décrocher le rôlede sa vie et de devenir la femme du grand alpiniste décédé en 2007, Simone était comédienne. Sœur du scénariste et réalisateur José Giovanni, la belle brune talentueuse avait notamment joué aux côtés de Lino Ventura et du jeune Belmondo dans “Classe tous risques” de Claude Sautet.Mordu d'escalade, son frère ciné-aste grimpait les week-ends sur les rochers de Fontainebleau avec René Desmaison. Celui-ci tombait amoureux de l'actrice, de quatre ans son aînée. Déjà deux fois mariée et mère de deux filles, Simone n'épousera René, avant lui aussi déjà fondé une famille auparavant, que trois ans plus tard.
Elle rejoignit le guide à Chamonix et mit, de fait, sa carrière d'actrice en suspens. Ma...
Simone Desmaison, née Simone Damiani à paris en 1926, actrice sous le nom de Simone France au départ de sa carrière, est une comédienne, écrivaine et scénariste.
Compagne de l’alpiniste René Desmaison, elle fut celle qui, dansl’ombre, permit la médiatisation de ses exploits. Avant de décrocher le rôlede sa vie et de devenir la femme du grand alpiniste décédé en 2007, Simone était comédienne. Sœur du scénariste et réalisateur José Giovanni, la belle brune talentueuse avait notamment joué aux côtés de Lino Ventura et du jeune Belmondo dans “Classe tous risques” de Claude Sautet.Mordu d'escalade, son frère ciné-aste grimpait les week-ends sur les rochers de Fontainebleau avec René Desmaison. Celui-ci tombait amoureux de l'actrice, de quatre ans son aînée. Déjà deux fois mariée et mère de deux filles, Simone n'épousera René, avant lui aussi déjà fondé une famille auparavant, que trois ans plus tard.
Elle rejoignit le guide à Chamonix et mit, de fait, sa carrière d'actrice en suspens. Mais Simone Desmaison n’était pas la simple femme d’alpiniste, rongée par l'inquiétude lorsque son homme se lancait dans des courses dont il n’était pas certain de revenir. Une attente insoutenable dont l’épisode le plus emblématique fut le drame de février 1971, lorsque René Desmaison et Serge Gousseault s'attaquaient à une nouvelle voie dans la face Nord des Grandes Jorasses et qu’elle a dû attendre sur la drop zone de l'hélicoptère des secours en montagne à à Chamonix de savoir qui des deux venait de perdre la vie.
Avant tout, Simone fut l’attachée de presse de René. Forte de caractère, celle qui avait l’habitude de s'adresser à un public, trouvera celui de l’alpiniste. Après l'ascension hivernale de la Walker, en 1963, par son mari et Jacques Batkin, elle décrochait pour la cordée une invitation dans l'émission “La tête et les jambes”. Son sens du spectacle et de la mise en scène servira la carrière de l’alpiniste, dont les exploits étaient retransmis en direct à la télévision, comme le 3 mai 1964 où pour les 75 ans de la tour Eiffel, les 312 m de la dame de fer étaient gravis par des alpinistes.
« La face cachée » d'un René Pas toujours apprécié du microcosme chamoniard, le couple au cœur de plusieurs polémiques se détachait des institutions conservatrices de l’alpinisme pour promouvoir à sa manière les conquérants de l’inutile. « Simone fut la face cachée de la carrière de René, confie son gendre Xavier Chappaz. C’est elle qui a permis à René de devenir conférencier en lui donnant des cours de comédie ». Son épouse lui fit notamment travailler sa diction, pour le débarrasser de son accent périgourdin qui le discréditait injustement. En 1985, elle publiait “La Face de l’ogre”. Un premier roman porté à l’écran par Bernard Giraudeau trois ans plus tard.
D'autres romans suivront avec presque toujours la montagne en toile de fond. Retournée un temps dans la région de Fontainebleau pour y donner des cours de théâtre, Simone Desmaison devenue grand-mère et même arrière-grand-mère a passé les dernières années de sa vie à Chamonix auprès de sa famille.