François Weyergans, né le 2 août 1941 à Etterbeek (Bruxelles) en Belgique et mort le 27 mai 2019 à Paris, est un écrivain et réalisateur franco-belge francophone.
Il est le deuxième auteur après Philippe Hériat à avoir reçu à la fois le prix Renaudot (pour La Démence du boxeur en 1992) et le prix Goncourt (en 2005 pour Trois Jours chez ma mère); il est membre de l'Académie française.
Son patronyme vient d'un grand-père paternel forgeron allemand qui vécut à Cologne et qui travaillant en 1914 à Liège dans la construction ferroviaire, prit la nationalité belge «en 24 heures», évitant ainsi l'internement. Fils de Franz Weyergans, écrivain lui aussi, et d’une mère avignonnaise (qui a vécu plusieurs années à Forcalquier), il a été scolarisé à Bruxelles, au Collège Saint-Michel puis à l'Institut Saint-Boniface-Parnasse. Il suit ensuite à Paris les cours de l'Institut des hautes études cinématographiques (IDHEC) et se passionne pour Bresson et Godard.
À 20 ans, il cesse de fréquenter la me...
François Weyergans, né le 2 août 1941 à Etterbeek (Bruxelles) en Belgique et mort le 27 mai 2019 à Paris, est un écrivain et réalisateur franco-belge francophone.
Il est le deuxième auteur après Philippe Hériat à avoir reçu à la fois le prix Renaudot (pour La Démence du boxeur en 1992) et le prix Goncourt (en 2005 pour Trois Jours chez ma mère); il est membre de l'Académie française.
Son patronyme vient d'un grand-père paternel forgeron allemand qui vécut à Cologne et qui travaillant en 1914 à Liège dans la construction ferroviaire, prit la nationalité belge «en 24 heures», évitant ainsi l'internement. Fils de Franz Weyergans, écrivain lui aussi, et d’une mère avignonnaise (qui a vécu plusieurs années à Forcalquier), il a été scolarisé à Bruxelles, au Collège Saint-Michel puis à l'Institut Saint-Boniface-Parnasse. Il suit ensuite à Paris les cours de l'Institut des hautes études cinématographiques (IDHEC) et se passionne pour Bresson et Godard.
À 20 ans, il cesse de fréquenter la messe.
François Weyergans écrit des critiques dans Les Cahiers du cinéma de décembre 1960 à juillet 1966.
Il réalise en 1961 un premier film sur Maurice Béjart.
À la suite d'une analyse, il publie en 1973 un compte rendu sarcastique de sa cure. C'est la substance de son roman Le Pitre, remarqué par la critique, qui obtient le prix Roger-Nimier.
Puis, en 1981, Macaire le Copte (Gallimard) est consacré par le prix Victor Rossel en Belgique et obtient aussi le prix des Deux Magots en France. Dès lors, Weyergans se voue entièrement à la littérature, travaillant la nuit, de onze heures du soir au lendemain midi.
Le Radeau de la méduse (Gallimard, Paris, 1983) reçoit le prix Méridien des quatre jurys et La Démence du boxeur obtient le prix Renaudot en 1992. Il écrit aussi La Vie d'un bébé ainsi que Franz et François, allusions à son père et à lui-même. Son roman Trois Jours chez ma mère obtient le prix Goncourt le 3 novembre 2005 au terme d'une intense compétition avec le roman La Possibilité d'une île de Michel Houellebecq.
Il a été élu le 26 mars 2009 à l'Académie française au fauteuil de Maurice Rheims, laissé vacant par le décès d'Alain Robbe-Grillet. Sa réception sous la coupole est célébrée le 16 juin 2011 avec un discours d'accueil prononcé par Erik Orsenna et son double éloge de ses deux prédécesseurs au fauteuil 324.
François Weyergans est le père de la comédienne Métilde Weyergans.
Il meurt le 27 mai 2019 à Paris à l'âge de 77 ans, de causes demeurant inconnues. Il est inhumé au cimetière du Montparnasse (division 14) dans la même ville.
Source: Article "François Weyergans" de Wikipédia en français, soumis à la licence CC-BY-SA 3.0.