Gérard de Villiers, né et mort à Paris (8 décembre 1929 – 31 octobre 2013), est un écrivain, journaliste et éditeur français. Il est notamment connu pour avoir écrit la série de romans d'espionnage SAS.
Gérard Adam de Villiers est le fils de Jacques Boularan, auteur de théâtre sous le pseudonyme de Jacques Deval, et de Valentine Adam de Villiers. Les Adam de Villiers sont une famille bretonne, établie au début du XVIIe siècle à l'île de La Réunion où elle fait fortune dans la canne à sucre. Gérard de Villiers, né sous X est reconnu trois ans après sa naissance par sa mère qui lui donne son nom, contrairement à son père malgré les procès en recherche de paternité intentés par Valentine. Il ne connaîtra son père qu'à partir de l'âge de 17 ans.
Après son baccalauréat obtenu à Pau, il s'installe à Paris où il prépare Sciences Po mais n'en est pas diplômé comme il le prétend, puis en 1950 fait l'école de journalisme. L'année suivante, il écrit quelques articles pour un nouveau journal d'e...
Gérard de Villiers, né et mort à Paris (8 décembre 1929 – 31 octobre 2013), est un écrivain, journaliste et éditeur français. Il est notamment connu pour avoir écrit la série de romans d'espionnage SAS.
Gérard Adam de Villiers est le fils de Jacques Boularan, auteur de théâtre sous le pseudonyme de Jacques Deval, et de Valentine Adam de Villiers. Les Adam de Villiers sont une famille bretonne, établie au début du XVIIe siècle à l'île de La Réunion où elle fait fortune dans la canne à sucre. Gérard de Villiers, né sous X est reconnu trois ans après sa naissance par sa mère qui lui donne son nom, contrairement à son père malgré les procès en recherche de paternité intentés par Valentine. Il ne connaîtra son père qu'à partir de l'âge de 17 ans.
Après son baccalauréat obtenu à Pau, il s'installe à Paris où il prépare Sciences Po mais n'en est pas diplômé comme il le prétend, puis en 1950 fait l'école de journalisme. L'année suivante, il écrit quelques articles pour un nouveau journal d'extrême droite, Rivarol. Il intègre en 1952 l'école d'application de l'arme blindée et cavalerie de Saumur dont il ressort sous-lieutenant. Il fait la guerre d'Algérie comme officier. À son retour, il est pigiste pour Minute, Paris-Presse et France-Dimanche. Son culot et son absence de scrupules lui permettent d'obtenir des interviews exclusives. Pour le numéro 934 du 16 juillet 1964 de France-Dimanche, il a rencontré Sheila qui ne pèse alors plus que 45 kilos et qui lui confie qu’elle prend des hormones mâles. De mèche avec le manager de la chanteuse Claude Carrère, soucieux d'imposer son artiste, il invente une rumeur en titrant: «Sheila risque de devenir un homme». Puis la une du magazine devient «Sheila est un homme», rumeur qui poursuivra l'artiste pendant des décennies.
À la mort de Ian Fleming en août 1964, l'éditeur Philippe Daudy lui propose d'écrire des romans d'espionnage avec un héros récurrent. Gérard de Villiers crée le personnage de Son Altesse Sérénissime le prince Malko Linge, surnommé «SAS». Cette série connaît un très grand succès populaire (150 millions de livres vendus de 1965 à 2013), assurant 10 % du chiffre d'affaires de Plon dans les années 1970-1980. Entre 1988 et 1998, la série est publiée par les Éditions Gérard de Villiers, maison d'édition détenue à 50 % par Hachette et 50 % par l'écrivain. Le contrat avec Hachette étant venu à expiration après dix ans, le romancier décide de s'éditer tout seul et de confier la gérance de la SARL Éditions Gérard de Villiers à sa dernière épouse Christine.
Outre cette série, il écrit des livres d'enquête, notamment en 1970 Papillon épinglé où il démystifie le récit prétendument autobiographique d'Henri Charrière Papillon, ou Otages (2005) sur l'enlèvement en Irak des journalistes français Christian Chesnot et Georges Malbrunot. On lui doit aussi des livres de Mémoires: Mes Carnets de grand reporter (1993) et Sabre au clair et pied au plancher (2005).
Politiquement, Gérard de Villiers se décrit comme «résolument à droite, libéral, anticommuniste, anti-islamiste, anticommunautariste, antisocialiste». Plusieurs de ses proches le décrivent également comme misogyne et raciste. ...
Source: Article "Gérard de Villiers" de Wikipédia en français, soumis à la licence CC-BY-SA 3.0.