Nigel Kennedy, né le 28 décembre 1956 à Brighton, est un violoniste britannique.
Enfant, Nigel Kennedy est le protégé du violoniste Yehudi Menuhin qui finance ses études et lui fait intégrer son école. Il rejoint ensuite la prestigieuse Juilliard School de New York, couvé par la chef de file des violonistes américains Dorothy DeLay. Il fait ses débuts en 1977 avec l'Orchestre philharmonique de Londres, dirigé par Riccardo Muti, avec une interprétation des concertos pour violon de Mendelssohn au Royal Festival Hall, puis rejoint l'Orchestre philharmonique de Berlin en 1980.
Il réalise en 1984 son premier enregistrement, les concertos pour violon d'Edward Elgar avec l'Orchestre philharmonique de Londres et Vernon Handley, qui devient disque d'or avec 300 000 exemplaires vendus et reçoit les récompenses d'Enregistrement de l'année 1985 selon le Gramophone magazine et Meilleur album de musique classique aux BPI Awards. puis un album de jazz. Suivant un parcours atypique, Nigel Kennedy po...
Nigel Kennedy, né le 28 décembre 1956 à Brighton, est un violoniste britannique.
Enfant, Nigel Kennedy est le protégé du violoniste Yehudi Menuhin qui finance ses études et lui fait intégrer son école. Il rejoint ensuite la prestigieuse Juilliard School de New York, couvé par la chef de file des violonistes américains Dorothy DeLay. Il fait ses débuts en 1977 avec l'Orchestre philharmonique de Londres, dirigé par Riccardo Muti, avec une interprétation des concertos pour violon de Mendelssohn au Royal Festival Hall, puis rejoint l'Orchestre philharmonique de Berlin en 1980.
Il réalise en 1984 son premier enregistrement, les concertos pour violon d'Edward Elgar avec l'Orchestre philharmonique de Londres et Vernon Handley, qui devient disque d'or avec 300 000 exemplaires vendus et reçoit les récompenses d'Enregistrement de l'année 1985 selon le Gramophone magazine et Meilleur album de musique classique aux BPI Awards. puis un album de jazz. Suivant un parcours atypique, Nigel Kennedy poursuit sa collaboration avec les formations traditionnelles comme l'Orchestre philharmonique de New York en 1987, mais aussi avec des grands noms de la musique pop, tels que Paul McCartney ou Kate Bush.
Son interprétation très dynamique des Quatre Saisons d'Antonio Vivaldi en 1989 lui apporte une reconnaissance mondiale avec un album qui se hissera à la troisième place de classements britanniques avec plus de deux millions d'exemplaires vendus, ce qui lui vaudra une citation au Livre Guinness des records comme Meilleures ventes d'une œuvre classique.
Une intervention chirurgicale à la nuque en 1992 incite Nigel Kennedy à se retirer de la scène musicale, décision controversée et médiatisée à outrance. Il met à contribution ce congé sabbatique de cinq années pour écrire ses propres compositions mêlées d'éléments de musiques celtiques, rock et jazz. Son retour en avril 1997 sur la scène internationale des concerts détrône les élections des unes des journaux britanniques. Les critiques ne tarissent pas d'éloges: «Dans ma vie, un seul violoniste britannique a produit quelque chose d'aussi audacieux et d'aussi grisant que cela. Le jeu de Kennedy trahit sa nouvelle maturité. Aucun autre violoniste sur Terre ne serait capable d'une transition stylistique aussi extraordinaire» selon le Times.
Nigel Kennedy réalise en 1998 une tournée couronnée de succès en Amérique du Nord, la première d'une longue série qui le conduit dans les évènements majeurs de la scène classique mondiale. De retour en studio, Nigel Kennedy entreprend de ré-enregistrer le concerto pour violon d'Edward Elgar, et dans la foulée le concerto pour violon et orchestre L'envol de l'alouette de Vaughan Williams avec Simon Rattle et l'Orchestre symphonique de la ville de Birmingham. Il consacre son album suivant aux œuvres du grand violoniste et compositeur Fritz Kreisler et enregistre ensuite The Kennedy Experience en 1999, recueil d'œuvres personnelles en hommage à Jimi Hendrix. ...
Source: Article "Nigel Kennedy" de Wikipédia en français, soumis à la licence CC-BY-SA 3.0.