Lieu de naissance:
Nancy, Meurthe-et-Moselle, France
Resaux sociaux
François Jacob
François Jacob est un biologiste et médecin français, né le 17 juin 1920 à Nancy et mort le 20 avril 2013 à Paris 14e.
En 1965, il est récompensé du prix Nobel de physiologie ou médecine.
Compagnon de la Libération par décret du 17 novembre 1945, il est chancelier de l'ordre d'octobre 2007 à octobre 2011.
Né dans une famille juive, François Jacob est le fils unique de Simon Jacob et de Thérèse Franck (morte en juin 1940). Son grand-père maternel, Albert Franck (1868-1936), polytechnicien (X1887), est le «premier Juif à atteindre le grade de général de corps d'armée». Il est le cousin germain de Gilles Jacob.
Après sa scolarité au lycée Carnot de Paris, il s'inscrit à la faculté de médecine de Paris avec l'intention de devenir chirurgien. Ses études de médecine sont interrompues avant la fin de la deuxième année: en juin 1940, il quitte la France pour rejoindre les Forces françaises libres à Londres. C'est en qualité d'officier du Service de santé des armées qu'il participe aux opér...
François Jacob est un biologiste et médecin français, né le 17 juin 1920 à Nancy et mort le 20 avril 2013 à Paris 14e.
En 1965, il est récompensé du prix Nobel de physiologie ou médecine.
Compagnon de la Libération par décret du 17 novembre 1945, il est chancelier de l'ordre d'octobre 2007 à octobre 2011.
Né dans une famille juive, François Jacob est le fils unique de Simon Jacob et de Thérèse Franck (morte en juin 1940). Son grand-père maternel, Albert Franck (1868-1936), polytechnicien (X1887), est le «premier Juif à atteindre le grade de général de corps d'armée». Il est le cousin germain de Gilles Jacob.
Après sa scolarité au lycée Carnot de Paris, il s'inscrit à la faculté de médecine de Paris avec l'intention de devenir chirurgien. Ses études de médecine sont interrompues avant la fin de la deuxième année: en juin 1940, il quitte la France pour rejoindre les Forces françaises libres à Londres. C'est en qualité d'officier du Service de santé des armées qu'il participe aux opérations militaires au Fezzan et en Tripolitaine (Libye), ainsi qu'en Tunisie, où il est blessé par des éclats de mortier au bras. Il passe ensuite dans la 2e DB. Lors de la campagne de Normandie en août 1944, il est à nouveau blessé, cette fois grièvement (son bras et sa jambe reçoivent quatre-vingts éclats de grenade aérienne), et doit passer sept mois à l'hôpital d'instruction des armées du Val-de-Grâce. Il est nommé médecin-lieutenant à titre exceptionnel le 10 novembre 1944.
Après la guerre, il termine ses études de médecine à Paris, où il soutient en 1947 une thèse consacrée aux propriétés de la tyrothricine, un antibiotique à usage local qui avait été isolé dès 1939 par René Dubos, et qui fut le premier antibiotique commercialisé. La même année, il épouse la pianiste Lysiane Bloch, avec qui il va avoir quatre enfants: Pierre, qui devint philosophe, les jumeaux Laurent et Odile (fondatrice des éditions Odile Jacob), et Henri. Veuf, il se marie en secondes noces avec le docteur Geneviève Barrier, directrice du SAMU à Paris.
Humaniste, il a notamment signé, avec d'autres lauréats du prix Nobel, un appel demandant qu'une délégation du Comité des droits de l'enfant de l'ONU rende visite à un enfant tibétain en résidence surveillée depuis 1995 en Chine, Gendhun Choekyi Nyima, reconnu comme 11e panchen-lama par le 14e dalaï-lama, Tenzin Gyatso.
Les honneurs militaires lui sont rendus le 24 avril 2013 dans la cour d'honneur des Invalides, en présence du président de la République.
Ses blessures de guerre lui interdisant d'exercer la chirurgie, il travaille d'abord dans d'autres domaines (sulfamide et pénicilline), jusqu'en 1950 où il entre à l'institut Pasteur sous la direction d'André Lwoff.
En 1956, il est nommé directeur de laboratoire et, en 1960, chef du service de génétique cellulaire qui venait d'être créé à l'institut Pasteur. Lorsque le Collège de France crée à son tour une chaire de génétique cellulaire, en 1964, il en devient le professeur. ...
Source: Article "François Jacob" de Wikipédia en français, soumis à la licence CC-BY-SA 3.0.