Lieu de naissance:
Boulogne-Billancourt, Seine [now Hauts-de-Seine], France
Resaux sociaux
Guy Hocquenghem
Guy Hocquenghem, né le 10 décembre 1946 à Boulogne-Billancourt et mort le 28 août 1988 à Paris, est un journaliste, essayiste, romancier et militant homosexuel français.
Il est le fils d'Alexis Hocquenghem (1908-1990), mathématicien et professeur de mathématiques au Conservatoire national des arts et métiers, et de Madeleine Deschênes (1906-1999), professeur de lettres au lycée Marie-Curie de Sceaux. Son grand-père, Gustave Joseph Hocquenghem, époux d'Alice Meyer, fille de Charles Meyer et de Rosalie Lévy, né à Bruxelles (Belgique) le 30 août 1882, était un artisan électricien de nationalité belge.
Guy Hocquenghem fut élève au lycée Lakanal de Sceaux, puis au lycée Henri-IV à Paris. Sa famille habitait alors Châtenay-Malabry. Au lycée Henri-IV, il suit les cours de philosophie de René Schérer, avec lequel, à l'âge de quinze ans, il entretiendra une relation amoureuse puis amicale, et avec lequel il écrira par la suite plusieurs ouvrages. Normalien comme ses parents, il entre à la rue...
Guy Hocquenghem, né le 10 décembre 1946 à Boulogne-Billancourt et mort le 28 août 1988 à Paris, est un journaliste, essayiste, romancier et militant homosexuel français.
Il est le fils d'Alexis Hocquenghem (1908-1990), mathématicien et professeur de mathématiques au Conservatoire national des arts et métiers, et de Madeleine Deschênes (1906-1999), professeur de lettres au lycée Marie-Curie de Sceaux. Son grand-père, Gustave Joseph Hocquenghem, époux d'Alice Meyer, fille de Charles Meyer et de Rosalie Lévy, né à Bruxelles (Belgique) le 30 août 1882, était un artisan électricien de nationalité belge.
Guy Hocquenghem fut élève au lycée Lakanal de Sceaux, puis au lycée Henri-IV à Paris. Sa famille habitait alors Châtenay-Malabry. Au lycée Henri-IV, il suit les cours de philosophie de René Schérer, avec lequel, à l'âge de quinze ans, il entretiendra une relation amoureuse puis amicale, et avec lequel il écrira par la suite plusieurs ouvrages. Normalien comme ses parents, il entre à la rue d'Ulm en 1966. Il y rédige pour le diplôme d'études supérieures un mémoire sur les «signatures de sculpteurs grecs dans le Péloponnèse», mais ne se présente pas à l'agrégation, contrairement à l'usage suivi dans cette institution.
D'abord militant à l'Union des étudiants communistes (UEC) et au Parti communiste français (PCF), auquel il adhère en 1962, il rejoint la Jeunesse communiste révolutionnaire (JCR) à sa création, groupe trotskiste alors principalement composé d'exclus de l'UEC, contestant la ligne du PCF. Hocquenghem écrit dans le journal de l'organisation, Avant-garde jeunesse. Il participe à l'occupation de la Sorbonne en mai 1968, ainsi qu'à la rédaction du journal Action et, plus généralement, au mouvement de mai 68.
Il est exclu de la Ligue communiste à sa fondation en 1969, comme plusieurs de ses camarades, lors d'une AG tenue à la fac de médecine, au cours de laquelle il est personnellement qualifié de «mao-spontex» (c'est-à-dire spontanéiste, et anti-organisationnel). Il s'intéresse alors à la Révolution culturelle lancée en 1966 en Chine par Mao Zedong pour consolider son pouvoir en s'appuyant sur la jeunesse du pays — il écrira ensuite, dans l'Après-Mai des faunes, que lui et ses camarades étaient «mal informés» à propos de la situation en Chine. À l'université de Censier, il participe à plusieurs expériences politiques se réclamant du maoïsme libertaire, écrivant «Construisez vous-même vos rêves, votre sensibilité», dans Tout!, le journal du groupe Vive la révolution, dirigé par Tiennot Grumbach.
Au début des années 1970, comme il l'explique dans le film de Carole Roussopoulos sur le FHAR, plusieurs de ses camarades refusent qu'il participe à des opérations de propagande à l'usine Renault de Flins en raison de son homosexualité et de son apparence, craignant que cela «ne choque les ouvriers».
En 1986, Guy Hocquenghem écrit dans sa Lettre à ceux qui sont passés du col Mao au Rotary: «Les procès, les exclusions, je connais, je me les suis tous tapés. Exclu de chez les trotskistes, les maos me cassaient la gueule». ...
Source: Article "Guy Hocquenghem" de Wikipédia en français, soumis à la licence CC-BY-SA 3.0.