Mario Ruspoli, né le 17 juin 1925 à Rome et mort le 13 juin 1986 à Villepinte (Seine-Saint-Denis), est un réalisateur italien.
Documentariste, photographe, écrivain, il fut un proche de Chris Marker, et a travaillé essentiellement en France.
Petit-fils du prince Mario Ruspoli de Poggio Suasa, fils du prince Edmondo Ruspoli de Poggio Suasa et de la princesse Marthe-Marie Pineton de Chambrun, égyptologue et auteur de L'épervier divin en 1969 (fille de Pierre de Chambrun), Mario Ruspoli était l'héritier d'une grande famille de la noblesse romaine.
Élevé entre Rome, Paris, et l'Angleterre, il parlait, outre l'italien, couramment et sans accent le français et l'anglais. Il était passionné d'entomologie, de jazz, de peinture et de pataphysique. L'un de ses vœux les plus chers était de modifier la bulle pontificale lui permettant, en tant qu'héritier de la famille, de pénétrer à cheval dans une église pour une monture plus familière, sa moto, qu'il conduisait à fond de train, lui, le dalto...
Mario Ruspoli, né le 17 juin 1925 à Rome et mort le 13 juin 1986 à Villepinte (Seine-Saint-Denis), est un réalisateur italien.
Documentariste, photographe, écrivain, il fut un proche de Chris Marker, et a travaillé essentiellement en France.
Petit-fils du prince Mario Ruspoli de Poggio Suasa, fils du prince Edmondo Ruspoli de Poggio Suasa et de la princesse Marthe-Marie Pineton de Chambrun, égyptologue et auteur de L'épervier divin en 1969 (fille de Pierre de Chambrun), Mario Ruspoli était l'héritier d'une grande famille de la noblesse romaine.
Élevé entre Rome, Paris, et l'Angleterre, il parlait, outre l'italien, couramment et sans accent le français et l'anglais. Il était passionné d'entomologie, de jazz, de peinture et de pataphysique. L'un de ses vœux les plus chers était de modifier la bulle pontificale lui permettant, en tant qu'héritier de la famille, de pénétrer à cheval dans une église pour une monture plus familière, sa moto, qu'il conduisait à fond de train, lui, le daltonien.
Son œuvre, souvent méconnue est d'une grande importance dans l'histoire du documentaire moderne, au même titre que celle de Jean Rouch, Michel Brault ou encore Pierre Perrault. Il fait en effet partie de ces expérimentateurs qui ont su mettre les progrès techniques de la prise de vue et de la prise de son (caméras plus légères, premiers magnétophones synchrones) au profit de la création artistique et d'un idéal du documentaire résumé par l'expression, parfois controversée, de «Cinéma vérité». Il s'affirme aussi comme théoricien du documentaire, en rédigeant en 1963 un important manifeste du cinéma direct Groupe synchrone cinématographie léger.
Dès 1956, il tourne aux Açores un film sur les derniers pêcheurs de baleine au harpon, Les Hommes de la baleine, document sur une pratique presque révolue.
En 1961, il tourne, avec Michel Brault et Roger Morillère, les opérateurs de Chronique d'un été de Jean Rouch, deux documentaires sur les paysans en Lozère, Les Inconnus de la terre, et le traitement des malades mentaux, Regard sur la folie, films qui lui valent l'estime de ses pairs et de personnalités telles que Roland Barthes ou Edgar Morin.
Plusieurs de ses œuvres, Ombres et lumières de Rome et Aventures en pays étrusque sont des hommages à sa terre natale d'Italie.
Grand ami de l'humoriste et dessinateur Chaval, il réalise après sa mort deux films en son hommage à partir de ses dessins, Chaval et Le Chavalanthrope.
Son intérêt pour la gastronomie et ses talents de cuisinier se révèlent dans son livre "Petit bréviaire de la cuisine étrusque et romaine" illustré par l'humoriste Mose.
Durant les années 1980, il réalise plusieurs émissions sur l'art pariétal paléolithique, Cro-Magnon, premier artiste et L'Art du monde des ténèbres, et le Corpus Lascaux. Il publie également Lascaux, un nouveau regard (Bordas, octobre 1986, avec la collaboration de ses amis préhistoriens Brigitte et Gilles Delluc).
De son premier mariage à Claude Delmas (1924-2016), fille de l'armateur Franck Delmas de La Rochelle, il a eu deux fils, Stéphane, écrivain spécialiste des religions, et Fabrizio, propriétaire d'hôtel à Marrakech. Il a épousé en deuxièmes noces la cinéaste Dolorès Grassian puis, en troisièmes noces, Dominique, avec qui il a eu deux enfants.
Source: Article "Mario Ruspoli" de Wikipédia en français, soumis à la licence CC-BY-SA 3.0.