Doudja Achachi est une comédienne algérienne née le 24 août 1921 à Chlef en Algérie .
Encore jeune elle prendra son balluchon pour la capitale Alger où elle fut accueillie par sa tante. Elle exercera quelques petits boulots, avant que ses yeux ne soient complètement éblouis par les premières lumières de la chose artistique. C'était la lumière du ballet national à peine créé après l'indépendance et Doudja avait à peine vingt ans. La découverte de l'arène artistique sera décisive. On lui propose un rôle, un jeu, elle dit oui tout de suite parce que dans son cœur quelque chose bouge, titille.
"C'était dans les années 60 et il y avait un moment que je tenais un magasin de pressing. De passage par là, Nadir Romani et Brahim Bahloul m'ont proposé de faire partie du premier ballet national, El Manar nouvellement créé. J'ai été voir, ça m'a plus, j'ai quitté le magasin pour le ballet. Par la suite j'ai fait une petite formation à la maison de jeunes de Bordj El Kiffan".
Elle commence donc c...
Doudja Achachi est une comédienne algérienne née le 24 août 1921 à Chlef en Algérie .
Encore jeune elle prendra son balluchon pour la capitale Alger où elle fut accueillie par sa tante. Elle exercera quelques petits boulots, avant que ses yeux ne soient complètement éblouis par les premières lumières de la chose artistique. C'était la lumière du ballet national à peine créé après l'indépendance et Doudja avait à peine vingt ans. La découverte de l'arène artistique sera décisive. On lui propose un rôle, un jeu, elle dit oui tout de suite parce que dans son cœur quelque chose bouge, titille.
"C'était dans les années 60 et il y avait un moment que je tenais un magasin de pressing. De passage par là, Nadir Romani et Brahim Bahloul m'ont proposé de faire partie du premier ballet national, El Manar nouvellement créé. J'ai été voir, ça m'a plus, j'ai quitté le magasin pour le ballet. Par la suite j'ai fait une petite formation à la maison de jeunes de Bordj El Kiffan".
Elle commence donc comme la plupart de ces compères avec le Théâtre National Algérien (TNA) lors de sa création juste après l'indépendance. "Le premier spectacle auquel je devais participer s'était déroulé en Suisse, un premier novembre ! Manque de pot j'étais tombée gravement malade et hospitalisée pendant deux mois en terre helvétique. Il n'en demeure pas moins que j'en garde un excellent souvenir." En 1981 elle est victime d'un grave accident alors qu'elle est route pour Reliziane pour le tournage "Le Refus". "Je n'ai tourné aucune séquence de ce film puisque je suis restée durant une vingtaine de jours dans le coma. A l'époque, c'était Lakhdar Hamina qui dirigeait l'ONCIC, on m'a payé quand même". Le sort s'acharne sur Doudja dirait-on, "Plutôt Tabaâ" (mauvais oeil) !" dit-elle en riant.
Elle enchainera tout au long de sa riche carrière internationale, les rôles au cinéma et à la télévision. Aujourd'hui après plus d'un demi siècle de carrière, Doudja Achachi est devenue une figure mythique du cinéma algérien et arabe en général. "L'art coule dans mes veines", j'aime les 2, cinéma et théâtre.