Mathé Altéry est une artiste lyrique (soprano) française, née le 12 septembre 1927 à Paris. Elle a connu le succès dans les années 1950 et 1960, notamment en chantant des airs d'opérettes et des standards français et étrangers.
De son vrai nom Marie-Thérèse Altare, elle est la fille du ténor Mario Altéry (1892-1974). Elle commence à chanter toute jeune à Cherbourg (Manche), où son père travaille. Sa voix légère et déjà très assurée lui vaut auprès du public local le surnom de «rossignol cherbourgeois».
Après des études musicales classiques, elle débute comme choriste en 1950 au théâtre du Châtelet à Paris, dans l'opérette américaine Annie du Far West (Annie Get Your Gun)
Elle est remarquée lors d'un concours de chanson organisé à Deauville en 1953 par le chef d'orchestre Raymond Legrand qui lui fait enregistrer son premier disque, Les Belles de nuit, tiré du film du même nom de René Clair, sur une musique de Georges van Parys. En 1956 à Lugano, elle participe au premier concours Eur...
Mathé Altéry est une artiste lyrique (soprano) française, née le 12 septembre 1927 à Paris. Elle a connu le succès dans les années 1950 et 1960, notamment en chantant des airs d'opérettes et des standards français et étrangers.
De son vrai nom Marie-Thérèse Altare, elle est la fille du ténor Mario Altéry (1892-1974). Elle commence à chanter toute jeune à Cherbourg (Manche), où son père travaille. Sa voix légère et déjà très assurée lui vaut auprès du public local le surnom de «rossignol cherbourgeois».
Après des études musicales classiques, elle débute comme choriste en 1950 au théâtre du Châtelet à Paris, dans l'opérette américaine Annie du Far West (Annie Get Your Gun)
Elle est remarquée lors d'un concours de chanson organisé à Deauville en 1953 par le chef d'orchestre Raymond Legrand qui lui fait enregistrer son premier disque, Les Belles de nuit, tiré du film du même nom de René Clair, sur une musique de Georges van Parys. En 1956 à Lugano, elle participe au premier concours Eurovision de la chanson où elle co-représente la France avec la chanteuse Dany Dauberson. Elle y interprète Le Temps perdu et Dany Dauberson Il est là.
Soutenue par Pierre Bourgeois, président de Pathé-Marconi, elle connaît le succès à partir de la fin des années 1950, notamment avec des albums de la «série des 13»: 13 valses classiques, 13 valses de Vienne, 13 mélodies de la Belle Époque (prix de l'Académie Charles-Cros 1957), 13 airs d'opérette…
Dans les années 1960, Mathé Altéry prête sa voix française aux versions françaises de plusieurs films musicaux. Elle double ainsi Julie Andrews dans La Mélodie du bonheur (1965) et Audrey Hepburn dans My Fair Lady (1964) dans les séquences chantées, les dialogues étant quant à eux doublés par Martine Sarcey, voix française officielle de l'actrice américaine depuis Au risque de se perdre de Fred Zinnemann (1959). Le succès populaire de ces deux films lui vaut des offres de récitals à Las Vegas, qu'elle décline afin de se consacrer à son mari, l'avocat parisien Bernard Baqué de Sariac, qu'elle épouse en 1966.
La vague du yé-yé la relègue au second plan. Elle effectue alors de nombreuses tournées à l'étranger, notamment au Canada, en Afrique du Sud et en Scandinavie, où sa voix continue de séduire un large public. Elle enregistre en 1965 un disque de duos célèbres avec le baryton Lucien Lupi.
En 1970, elle crée à Paris l'opérette Bon week-end Conchita de Roland Arday.
En 1988, elle crée Rêves de Vienne avec Francis Lopez au théâtre de l'Eldorado, jouant à guichets fermés pendant près d'un an. Ce seront ses adieux à la scène.
Dans les années 1990 et 2000, on la voit fréquemment à la télévision lors d'émissions de variétés telles que La Chance aux chansons et Chanter la vie de Pascal Sevran sur France 2.
Elle fut mariée à l'avocat Bernard Baqué de Sariac (10 juillet 1933-27 juin 2014).
Mathé Altéry est la petite-nièce de la cantatrice Juliette Wermetz, qui fut la partenaire d'Enrico Caruso à la Scala de Milan.
Source: Article "Mathé Altéry" de Wikipédia en français, soumis à la licence CC-BY-SA 3.0.