Guillaume Hanoteau (1908-1985) est un avocat, acteur, scénariste, dialoguiste, journaliste, dramaturge et écrivain français.
Guillaume Hanoteau est né à Paris le 29 avril 1908. Il était le fils du commandant et historien Jean Hanoteau, petit-fils du général Adolphe Hanoteau et apparenté à Gabriel Hanotaux. Il est le père du peintre Jean-William Hanoteau et du juge Claude Hanoteau, nés de son mariage avec Monique Hugot.
Après des études de droit, il devint avocat au barreau de Paris de novembre 1931 à décembre 1945. Durant la Seconde Guerre mondiale, il fut résistant sous le pseudonyme de "Lombard". Henry Charbonneau, neveu de Joseph Darnand, écrit: «Guillaume Hanoteau roule ses bons gros yeux et trinque gentiment avec les plus compromis de la collaboration, parfois même à la table où le ministre Darnand prend sans façon l'apéritif avec Boubal (le patron du Flore). Dans quelques jours il sera capitaine FFI ! Il n'a pas dû "capitainer" grand-chose!» Darnand a été nommé secrétaire d'Éta...
Guillaume Hanoteau (1908-1985) est un avocat, acteur, scénariste, dialoguiste, journaliste, dramaturge et écrivain français.
Guillaume Hanoteau est né à Paris le 29 avril 1908. Il était le fils du commandant et historien Jean Hanoteau, petit-fils du général Adolphe Hanoteau et apparenté à Gabriel Hanotaux. Il est le père du peintre Jean-William Hanoteau et du juge Claude Hanoteau, nés de son mariage avec Monique Hugot.
Après des études de droit, il devint avocat au barreau de Paris de novembre 1931 à décembre 1945. Durant la Seconde Guerre mondiale, il fut résistant sous le pseudonyme de "Lombard". Henry Charbonneau, neveu de Joseph Darnand, écrit: «Guillaume Hanoteau roule ses bons gros yeux et trinque gentiment avec les plus compromis de la collaboration, parfois même à la table où le ministre Darnand prend sans façon l'apéritif avec Boubal (le patron du Flore). Dans quelques jours il sera capitaine FFI ! Il n'a pas dû "capitainer" grand-chose!» Darnand a été nommé secrétaire d'État à l'Intérieur le 13 juin 19442.) En 1944, à la Libération, il prévient l'une de ses relations, Alice Sapritch, alors éprise de Robert Brasillach, que «ce dernier n’avait rien à espérer de la Résistance, si ce n’est la mort aussitôt que la Libération serait acquise».
En 1945, il est témoin de l'assassinat de l'éditeur Denoël. Deux jours après le crime, Guillaume Hanoteau était jugé par défaut par le conseil de l’Ordre des avocats et radié à l’unanimité.
Après sa radiation, Guillaume Hanoteau s'oriente vers l'écriture et le journalisme. Il rédige pour Marie-Claire une chronique, «Le Paris des Parisiennes», où s'exprime tout son humour taquin, et des articles pour Télé 7 jours et surtout Paris Match, auquel il collabora de 1952 à 1975, et dont il fut l’un des responsables. Il sera également journaliste à Radio-Luxembourg.
Guillaume Hanoteau fréquente quotidiennement le quartier de Saint-Germain-des-Prés, et est un témoin oculaire de cette époque des boîtes de Jazz. Il fréquente avec Alice Sapritch, Boris Vian, Juliette Gréco, Moustache, Jean-Paul Sartre ou Simone de Beauvoir. Il rédige un ouvrage, L'Âge d'or de Saint-Germain-des-Prés, qui relate et restitue une autre image de cette époque-là. Il écrit un article à ce sujet dans Le Magazine littéraire no 39 d'avril 1970. En 1950, il crée une comédie musicale jazzy, Les Nuits de Saint-Germain-des-Prés.
Le 27 septembre 1950, il épouse la comédienne Alice Sapritch dont il divorce en 1971. Il fréquente également l’actrice Marie-Louise Chamarande dite Amarande.
Mort à Paris le 27 novembre 1985, il est inhumé au cimetière de Decize le 30 novembre. Il repose à côté de son père, l’historien Jean Hanoteau.
Source: Article "Guillaume Hanoteau" de Wikipédia en français, soumis à la licence CC-BY-SA 3.0.