Robert Alain Philippe dit Alain Robert, surnommé « Le Spiderman français » (« The French Spider-Man »), né le 7 août 1962 à Digoin (Saône-et-Loire), est un grimpeur français de haut niveau, spécialisé dans l'escalade rocheuse en solo intégral (sans corde) puis dans l'escalade d'immeubles en solo intégral. Né le 7 août 1962 à Digoin en Saône-et-Loire, Alain Robert a vécu son enfance à Valence dans la Drôme. Dès l'adolescence, il admire les exploits des grands alpinistes contemporains (Bonatti, Messner...) et pratique l'escalade sur les falaises du Vercors et de l’Ardèche. Dès cette époque, il intègre le solo intégral à sa pratique de l'escalade, à l'identique des progressions engagées en alpinisme.
Au fil des années, il progresse en escalade sportive et en solo intégral, et atteint le niveau 8 dans les années 1990-1992. Ses performances sont très médiatisées et admirées dans le milieu de l'escalade ; il établit de nombreux records de difficulté en solo intégral. Il réalise notamment en...
Robert Alain Philippe dit Alain Robert, surnommé « Le Spiderman français » (« The French Spider-Man »), né le 7 août 1962 à Digoin (Saône-et-Loire), est un grimpeur français de haut niveau, spécialisé dans l'escalade rocheuse en solo intégral (sans corde) puis dans l'escalade d'immeubles en solo intégral. Né le 7 août 1962 à Digoin en Saône-et-Loire, Alain Robert a vécu son enfance à Valence dans la Drôme. Dès l'adolescence, il admire les exploits des grands alpinistes contemporains (Bonatti, Messner...) et pratique l'escalade sur les falaises du Vercors et de l’Ardèche. Dès cette époque, il intègre le solo intégral à sa pratique de l'escalade, à l'identique des progressions engagées en alpinisme.
Au fil des années, il progresse en escalade sportive et en solo intégral, et atteint le niveau 8 dans les années 1990-1992. Ses performances sont très médiatisées et admirées dans le milieu de l'escalade ; il établit de nombreux records de difficulté en solo intégral. Il réalise notamment en solo intégral ; La Nuit du Lézard (8a+) à Buoux en 1991 avec plusieurs mouvements aléatoires, considéré alors par Alexander Huber comme l'un des solos les plus difficiles au monde, et l'enchaînement 8b à Cornas de l’Abominafreux (8a), l’Abomifreux (7c) et l’Abominable Homme des doigts (7b+)2. Il est également très remarqué en 1996 pour le solo intégral de Pol Pot (7c/8a) dans le Verdon, une voie « morpho » à petites prises et adhérences, à 250 mètres du sol, considéré comme « l'un des solos les plus audacieux de l'histoire».
En 1982, il est victime de deux accidents. Le plus grave, une chute de quinze mètres la tête la première, lors d'une descente en rappel, à cause d'un nœud mal réalisé, lui vaut six jours de coma et des fractures multiples au crâne, nez, poignets, coude, bassin et talons. Le pronostic des médecins est alors peu optimiste : « ce garçon ne pourra plus jamais grimper ». Un an plus tard, il grimpe pourtant à nouveau. Il garde néanmoins de nombreuses séquelles de cet accident ; crises d'épilepsie, vertige persistant dû à un problème d’oreille interne et des dysfonctionnements des articulations (poignets, coudes).
À partir de 1994, Alain Robert se consacre à l'escalade d'immeubles en solo intégral, c’est-à-dire l'ascension de gratte-ciel sans aide ni système d'assurage (pas de corde). Ses ascensions sont très médiatisées et il devient connu du grand public. D'une hauteur de 180 mètres, le Citigroup Center à Chicago, sera le premier d'une longue série de plus de 170 buildings qu'Alain Robert escaladera. Pour ses 60 ans il escalade, toujours à mains nues, la tour TotalEnergies à Paris.