Jérôme Savary, né le 27 juin 1942 à Buenos Aires et mort le 4 mars 2013 à Levallois-Perret, est un acteur, metteur en scène, directeur de théâtre et de théâtre musical franco-argentin.
Proches au départ d'un esprit soixante-huitard, par son inclination pour la musique, son humour et son sens de la fête, ses productions originales évoluent ensuite vers le divertissement ou la féerie. Dans ses différentes manières, qui ne refusaient ni la farce ni le théâtre de boulevard, ni bien sûr le cirque, avec ses performances et ses parades musicales, il sut renouveler et démocratiser la mise en scène française, pour ce type de spectacle.
Il aborda le théâtre classique (celui de Molière, ou de Shakespeare, toujours avec musique), mais aussi fréquemment des genres plus proprement musicaux, assez divers: la comédie musicale et l'opérette, l'opéra bouffe et l'opéra-comique, ou parfois même l'opéra.
Son père, français, était écrivain, et sa mère, américaine de la haute société, la petite-fille de F...
Jérôme Savary, né le 27 juin 1942 à Buenos Aires et mort le 4 mars 2013 à Levallois-Perret, est un acteur, metteur en scène, directeur de théâtre et de théâtre musical franco-argentin.
Proches au départ d'un esprit soixante-huitard, par son inclination pour la musique, son humour et son sens de la fête, ses productions originales évoluent ensuite vers le divertissement ou la féerie. Dans ses différentes manières, qui ne refusaient ni la farce ni le théâtre de boulevard, ni bien sûr le cirque, avec ses performances et ses parades musicales, il sut renouveler et démocratiser la mise en scène française, pour ce type de spectacle.
Il aborda le théâtre classique (celui de Molière, ou de Shakespeare, toujours avec musique), mais aussi fréquemment des genres plus proprement musicaux, assez divers: la comédie musicale et l'opérette, l'opéra bouffe et l'opéra-comique, ou parfois même l'opéra.
Son père, français, était écrivain, et sa mère, américaine de la haute société, la petite-fille de Frank Higgins, gouverneur de l'État de New York (1905-1907). Élève au collège Cévenol du Chambon-sur-Lignon, Jérôme Savary se rend très jeune à Paris, apprend la musique avec la famille de Maurice Martenot et fait des études aux Arts Déco.
À 19 ans, il part pour New York. Vivant avec la photographe attitrée des jazzmen, il fréquente ainsi les pianistes Count Basie et Thelonious Monk, mais aussi des auteurs comme Lenny Bruce, Jack Kerouac, Allen Ginsberg… En 1962, il retourne en Argentine, sa terre natale, et y accomplit son service militaire dans un régiment d'artillerie hippomobile pendant sept mois, puis travaille à Buenos Aires comme illustrateur de dictionnaire et dessinateur de bandes dessinées dans la même revue que Copi.
De retour à Paris en 1965, il rencontre Jacques Coutureau, déjà directeur d'une troupe, et crée la «Compagnie Jérôme Savary», devenue «le Grand Panic Circus» (avec Alejandro Jodorowsky, Fernando Arrabal, Roland Topor autour de lui). «Le Grand Magic Circus lui succède en 1966 avec Jacques Coutureau et Michel Lebois.» (qui se nommera finalement «Le Grand Magic Circus et ses animaux tristes»). Il faut distinguer deux périodes du Grand Magic Circus: la première jusqu'en 1977, au départ de Jacques Coutureau, la seconde jusqu'au décès de son mentor. Dans la troupe, on peut citer Mona Heftre, Antonin Maurel ou Michel Dussarat. Aux frontières du théâtre, du cirque et du music-hall, Jérôme Savary et sa troupe ont su inventer des fêtes inoubliables.
Sa version de Cabaret (1986) est récompensée en France (1re cérémonie de la Nuit des Molières en 1987) et en Espagne (en 1993); à son actif également, des œuvres aussi diverses que La Périchole de Jacques Offenbach, Rigoletto de Giuseppe Verdi, Le Barbier de Séville de Gioacchino Rossini, La Légende de Jimmy, Marilyn Montreuil, Zazou, Y'a d'la joie, Mistinguett, Irma la douce…
En mai 68, il participe au journal Action.
Il avait quatre enfants. Avec Sabine Monirys: Robinson (photographe et cinéaste). Avec Mona Heftre: Manon (metteur en scène) et Nina. Avec Gretel, une comédienne cubaine: Béatrice-Carmen.
Il se définissait comme un grand «mélancomique».
Il meurt le 4 mars 2013 des suites d'un cancer.
Ses cendres sont déposées au columbarium du Père-Lachaise (case 392).
Source: Article "Jérôme Savary" de Wikipédia en français, soumis à la licence CC-BY-SA 3.0.