Après des études d'histoire de l'art à l'université de Grenade et de journalisme à l'université de Madrid, Antonio Muñoz Molina travaille comme fonctionnaire à Grenade et écrit des articles dans le quotidien Ideal qui seront réunis et publiés sous le titre El Robinson urbano en 1984.
Il publie en 1986 son premier récit, Beatus Ille, entamant une carrière brillante d'écrivain couronné par de nombreuses récompenses littéraires. Son deuxième roman, Un hiver à Lisbonne, reçoit le Prix de la Critique et le Prix national de Narration, et est un hommage aux romans noirs américains, à ses héros et au jazz. Ce roman policier aux personnages forts et typés conte l'histoire de Santiago Biralbo, un pianiste de jazz, emporté dans une histoire dangereuse de tableau d'une valeur inestimable volé par la femme de sa vie et qu'on cherche à récupérer par tous les moyens. La fin du roman suggère que Biralbo surmontera sa solitude finale "dans la certitude obscure qu'il n'y a ni souffrance ni bonheur mais...
Après des études d'histoire de l'art à l'université de Grenade et de journalisme à l'université de Madrid, Antonio Muñoz Molina travaille comme fonctionnaire à Grenade et écrit des articles dans le quotidien Ideal qui seront réunis et publiés sous le titre El Robinson urbano en 1984.
Il publie en 1986 son premier récit, Beatus Ille, entamant une carrière brillante d'écrivain couronné par de nombreuses récompenses littéraires. Son deuxième roman, Un hiver à Lisbonne, reçoit le Prix de la Critique et le Prix national de Narration, et est un hommage aux romans noirs américains, à ses héros et au jazz. Ce roman policier aux personnages forts et typés conte l'histoire de Santiago Biralbo, un pianiste de jazz, emporté dans une histoire dangereuse de tableau d'une valeur inestimable volé par la femme de sa vie et qu'on cherche à récupérer par tous les moyens. La fin du roman suggère que Biralbo surmontera sa solitude finale "dans la certitude obscure qu'il n'y a ni souffrance ni bonheur mais un destin inscrit dans la douceur sauvage et âpre de la musique, et qu'il importe peu, dès lors, d'être mort ou vivant." (Éditions du Seuil, octobre 2001, quatrième de couverture).
Le Royaume des voix reçoit le Prix Planeta et Pleine Lune le Prix Femina étranger en 1998.
Dans un court roman, En l'absence de Blanca, hommage à Flaubert et fine analyse des ressorts profonds de l'amour passion, Antonio Muñoz Molina montre l'amour fou fait de renoncement de soi et de dépendance d'un homme simple, Mario, fonctionnaire dans une petite ville d'Andalousie, pour Blanca, sa femme, sorte de madame Bovary entichée d'art contemporain. Après une fugue fugitive et ratée de Blanca, Mario reconnaîtra-t-il la femme qu'il aimait ? et même la voix de Blanca ? "... plus chaude que jamais, dépourvue de cette pointe subtile d'éloignement et de froideur dont il s'était toujours refusé à accepter l'existence, tout comme il s'était refusé à voir, à entendre et à comprendre tant de choses, tant de mensonge infime, tant d'infidélité passée sous silence." Son amour n'a-t-il pas disparu avec sa souffrance ?
Dans la grande nuit des Temps reçoit le Prix Méditerranée Étranger 2012.
Antonio Muñoz Molina est marié à Elvira Lindo, écrivaine et journaliste espagnole. Il est père de trois enfants : deux garçons et une fille.