René Depestre est un poète, romancier et essayiste né le 29 août 1926 à Jacmel en Haïti.
Il publie en 1945 son premier recueil de poèmes, Étincelles. Activiste politique, il doit quitter Haïti après l'arrivée au pouvoir d'un régime militaire. Il s'installe à Paris et y suit des cours à la Sorbonne. Il rejoint Cuba en 1959 et soutient le nouveau régime de Fidel Castro, puis déçu par l'orientation de la révolution notamment après l’affaire du poète cubain Heberto Padilla en 1971, René Depestre décide de quitter l’île en 1978.
Dans les années 1980, il s'installe à Lézignan-Corbières. Son roman Hadriana dans tous mes rêves reçoit le Prix Renaudot en 1988.
René Depestre est né en 1926 en Haïti, à Jacmel. Il suit ses études primaires chez les Frères de l’Instruction chrétienne. Son enfance restera toujours une source d'inspiration: «Chaque fois que je prends la plume, je suis aussitôt projeté dans un matin jacmélien frémissant de lumière et de chants d’oiseaux». Sa mère lui fait découvrir...
René Depestre est un poète, romancier et essayiste né le 29 août 1926 à Jacmel en Haïti.
Il publie en 1945 son premier recueil de poèmes, Étincelles. Activiste politique, il doit quitter Haïti après l'arrivée au pouvoir d'un régime militaire. Il s'installe à Paris et y suit des cours à la Sorbonne. Il rejoint Cuba en 1959 et soutient le nouveau régime de Fidel Castro, puis déçu par l'orientation de la révolution notamment après l’affaire du poète cubain Heberto Padilla en 1971, René Depestre décide de quitter l’île en 1978.
Dans les années 1980, il s'installe à Lézignan-Corbières. Son roman Hadriana dans tous mes rêves reçoit le Prix Renaudot en 1988.
René Depestre est né en 1926 en Haïti, à Jacmel. Il suit ses études primaires chez les Frères de l’Instruction chrétienne. Son enfance restera toujours une source d'inspiration: «Chaque fois que je prends la plume, je suis aussitôt projeté dans un matin jacmélien frémissant de lumière et de chants d’oiseaux». Sa mère lui fait découvrir des cérémonies vaudou. En 1936, son père décède, il va alors vivre chez sa grand-mère qui le place comme apprenti tailleur; il apprend alors la coupe et la couture.
De 1940 à 1944, il suit ses études secondaires au sein du lycée Alexandre-Pétion à Port-au-Prince. En 1942, alors que René Depestre est en classe de troisième, il se lie d'amitié avec le poète cubain Nicolás Guillén, leur relation dure jusqu'à la rupture de René Depestre avec le régime castriste.
En 1945, il crée, avec d'autres jeunes intellectuels haïtiens, la revue littéraire La Ruche et publie un premier recueil de poèmes, Étincelles. Il est marqué par la visite d'André Breton, sur invitation de Pierre Mabille, à Port-au-Prince. Depestre est dès cette époque reconnu comme un poète et un opposant au régime. En 1946, il participe avec Gérard Lafontant et Gérald Bloncourt au mouvement révolutionnaire qui permet de renverser Élie Lescot. Mais à l'arrivée à la tête du pays d'un régime militaire, il est arrêté et emprisonné puis obligé de quitter son île.
Il s'installe à Paris où il suit des études de lettres et de sciences politiques à la Sorbonne entre 1946 et 1950. Il réside alors au pavillon de Cuba à la Cité Universitaire Internationale et y rencontre de nombreux Cubains, ce qui forgera son amour pour ce pays voisin d'Haïti. Il côtoie aussi les poètes surréalistes et il s'intéresse de près au mouvement de la négritude, mais il se méfie déjà d'un certain radicalisme en la matière et prône une ouverture qui donnera ensuite l'antillanité théorisée par son ami Édouard Glissant, qui aboutira à la notion de créolité développée plus tard par Raphaël Confiant. Il croise la route de Leopold Sedar Senghor et entame une longue relation d'amitié avec Aimé Césaire. Très proche des mouvements de la décolonisation, il est expulsé du territoire français. ...
Source: Article "René Depestre" de Wikipédia en français, soumis à la licence CC-BY-SA 3.0.