Jean-Pierre Maurice Georges Beltoise, né le 26 avril 1937 à Boulogne-Billancourt et mort le 5 janvier 2015 à Dakar, Sénégal, est un pilote automobile français, fils d'un boucher de l'Essonne, et ayant trois frères.
Il est le symbole du renouveau du sport automobile français avec 86 Grands Prix de Formule 1 courus et deux victoires: une en championnat du monde au Grand Prix automobile de Monaco sur British Racing Motors en 1972 et une victoire hors-championnat lors de la World Championship Victory Race, la même année.
La seconde partie de sa carrière sera consacrée à la prévention et la formation aux risques routiers avec notamment l'ouverture de l'école de conduite sur circuit «Conduire juste».
Après deux ans de service militaire en Algérie, Jean-Pierre Beltoise débute en sport mécanique en compétition de Vitesse moto et totalise alors onze titres de champion de France. Après la Formule 1 et les courses de Sport-prototypes, il se tourne en 1976 vers le championnat de France de Super...
Jean-Pierre Maurice Georges Beltoise, né le 26 avril 1937 à Boulogne-Billancourt et mort le 5 janvier 2015 à Dakar, Sénégal, est un pilote automobile français, fils d'un boucher de l'Essonne, et ayant trois frères.
Il est le symbole du renouveau du sport automobile français avec 86 Grands Prix de Formule 1 courus et deux victoires: une en championnat du monde au Grand Prix automobile de Monaco sur British Racing Motors en 1972 et une victoire hors-championnat lors de la World Championship Victory Race, la même année.
La seconde partie de sa carrière sera consacrée à la prévention et la formation aux risques routiers avec notamment l'ouverture de l'école de conduite sur circuit «Conduire juste».
Après deux ans de service militaire en Algérie, Jean-Pierre Beltoise débute en sport mécanique en compétition de Vitesse moto et totalise alors onze titres de champion de France. Après la Formule 1 et les courses de Sport-prototypes, il se tourne en 1976 vers le championnat de France de Supertourisme où il obtient deux titres nationaux.
Sa carrière motocycliste sur Jonghi (125 cm3) et Bultaco (125 et 250 cm3) est encouragée par la proximité de l'autodrome de Linas-Montlhéry de la résidence de ses grands-parents, à Orly.
Sa carrière automobile est lancée par René Bonnet en 1963-64 (aux côtés de Gérard Laureau et de Roland Charrière sur DB), et s'est poursuivie dès 1965 (après un bref intermède sur Porsche 906 aux 1 000 kilomètres du Nürburgring en 1966) chez Matra, en continuité jusqu'en 1972, puis en alternance avec BRM jusqu'en 1974, rejoignant alors Ligier (1975), Inaltera-Rondeau (1976-77), puis conduisant fréquemment sur BMW. Sa carrière faillit être définitivement compromise en 1964 aux 12 Heures de Reims sur DB. Il sera absent des circuits pendant dix mois. Opéré par le professeur Robert Judet, il échappe à l'amputation de l'avant-bras gauche, mais son coude restera bloqué. En 1971, pendant les 1 000 kilomètres de Buenos Aires, alors qu'il traversait la piste en poussant sa Matra 660 en panne d'essence pour rejoindre son stand, Ignazio Giunti - qui tentait de doubler Mike Parkes - vint la heurter par l'arrière et la Ferrari de Giunti s'embrasa. Le pilote italien trouva la mort dans l'accident et Beltoise fut quelque temps inquiété par la justice argentine pour «homicide par imprudence». À son retour en France, il est provisoirement suspendu par la FFSA, récupérant sa licence près de trois mois plus tard, après une délibération de la commission de discipline du 7 avril 1971.
En Formule 1, sa carrière s'est étalée sur neuf saisons entre 1966 et 1974: il a obtenu huit podiums (dont une victoire à Monaco), trois deuxièmes places (Pays-Bas, France, Afrique du Sud), et quatre troisièmes (Espagne, Italie (2), Belgique) et totalisé 77 points.
Il a disputé à quatorze reprises les 24 Heures du Mans entre 1963 et 1979, pour DB (2), Matra (7), Ligier (2), et Rondeau (3), avec pour meilleur résultat une quatrième place en 1969 avec Piers Courage (sur Matra MS650).
Il apprécie les circuits réputés difficiles (Monaco, Nürburgring) et de courir sous la pluie: son coude gauche bloqué à 120° l'obligeant à choisir continuellement des trajectoires larges l'a obligé à adopter un style de conduite adéquat. ...
Source: Article "Jean-Pierre Beltoise" de Wikipédia en français, soumis à la licence CC-BY-SA 3.0.