Lieu de naissance:
Belebey, Bashkir ASSR, RSFSR, USSR [now Bashkortostan, Russia]
Resaux sociaux
Vladimir Bukovsky
Vladimir Konstantinovitch Boukovski ou Boukovsky (en russe: Владимир Константинович Буковский), né le 30 décembre 1942 à Belebeï et mort le 27 octobre 2019 à Cambridge (Royaume-Uni), est un écrivain, défenseur des droits de l'homme et ancien dissident soviétique naturalisé britannique qui a passé douze ans de sa vie emprisonné (camp Perm-36, prison, hôpital psychiatrique).
Il est le premier à dénoncer l'utilisation de l'emprisonnement psychiatrique contre les prisonniers politiques en URSS. En 1976, il est échangé contre le dirigeant communiste chilien Luis Corvalán.
Vladimir Boukovski est né en 1942 à Belebeï, ville de la République socialiste soviétique autonome bachkire (actuellement Bachkortostan), où sa famille est évacuée (alors qu'elle vivait à Moscou) durant la Seconde Guerre mondiale. En 1959, il est expulsé de l'école de Moscou pour avoir créé et édité un magazine non autorisé.
De juin 1963 à février 1964, Boukovski est envoyé dans un hôpital psychiatrique pour avoir organ...
Vladimir Konstantinovitch Boukovski ou Boukovsky (en russe: Владимир Константинович Буковский), né le 30 décembre 1942 à Belebeï et mort le 27 octobre 2019 à Cambridge (Royaume-Uni), est un écrivain, défenseur des droits de l'homme et ancien dissident soviétique naturalisé britannique qui a passé douze ans de sa vie emprisonné (camp Perm-36, prison, hôpital psychiatrique).
Il est le premier à dénoncer l'utilisation de l'emprisonnement psychiatrique contre les prisonniers politiques en URSS. En 1976, il est échangé contre le dirigeant communiste chilien Luis Corvalán.
Vladimir Boukovski est né en 1942 à Belebeï, ville de la République socialiste soviétique autonome bachkire (actuellement Bachkortostan), où sa famille est évacuée (alors qu'elle vivait à Moscou) durant la Seconde Guerre mondiale. En 1959, il est expulsé de l'école de Moscou pour avoir créé et édité un magazine non autorisé.
De juin 1963 à février 1964, Boukovski est envoyé dans un hôpital psychiatrique pour avoir organisé des rencontres de poésie dans le centre de Moscou (près de la statue de Vladimir Maïakovski), en application de l'article 70-1 du Code pénal soviétique. En janvier 1967, il est de nouveau arrêté et emprisonné pour avoir organisé une manifestation pour la défense d'Alexandre Ginzbourg, Iouri Galanskov et d'autres dissidents (article 190-1, 3 ans d'emprisonnement), malgré la défense assurée par Dina Kaminskaïa. Il est relâché en 1970.
En 1971, il réussit à faire parvenir à l'Ouest 150 pages qu'il a écrites sur l'utilisation et l'instrumentalisation de la psychiatrie à des fins politiques de répression dans les hôpitaux psychiatriques de l'URSS. Ces informations soulèvent l'indignation des défenseurs des droits de l'homme dans le monde et à l'intérieur du pays, ce qui est alors un prétexte pour une nouvelle arrestation en janvier 1972. Officiellement, le motif est «contacts avec des journalistes étrangers», «possession et distribution de samizdats» (article 70-1, 7 ans d'emprisonnement plus 5 ans d'exil).
Avec son compagnon de cellule de la prison de Vladimir, le psychiatre Semion Glouzman, il coécrit un Manuel de psychiatrie pour les dissidents, afin d'aider les autres dissidents à lutter contre les mauvais traitements infligés par les autorités soviétiques dans les hôpitaux psychiatriques.
Le destin de Boukovski et des autres prisonniers politiques en Union soviétique, fréquemment porté à l'attention des associations de défense des droits de l'Homme et des diplomates occidentaux, est une cause d'embarras et d'irritation pour les autorités soviétiques. En décembre 1976, alors qu'il est emprisonné, Boukovski est échangé contre l'ancien chef communiste chilien, Luis Corvalán. ...
Source: Article "Vladimir Boukovski" de Wikipédia en français, soumis à la licence CC-BY-SA 3.0.