Sergiu Celibidache [/ˈserdʒʲu tʃelibiˈdake/], né le 28 juin 1912 à Roman (Roumanie) et mort le 14 août 1996 à La Neuville-sur-Essonne (France) est un chef d'orchestre roumain.
Sergiu Celibidache, naît à Roman, mais grandit à Iași où il commence ses études de piano et étudie la philosophie et les mathématiques à Bucarest, puis à Paris, avant d'entrer à la Hochschule für Musik à Berlin de 1939 à 1945, travaillant auprès de Fritz Stein, Kurt Thomas, Heinz Tiessen pour la composition et Walter Gmeindl pour la direction d'orchestre, lesquels exercèrent une profonde influence sur lui. Parallèlement, il étudie la musicologie, l'esthétique et la philosophie à l'université Friedrich-Wilhelm. Il découvre Martin Steinke et les principes du bouddhisme Zen, qui auront toute sa vie une grande influence sur sa pensée. En tant que musicologue, il a entamé, sans jamais l'achever (contrairement à une croyance répandue), une thèse de doctorat sur Josquin des Prés.
En août 1945, alors qu'il est tout jeu...
Sergiu Celibidache [/ˈserdʒʲu tʃelibiˈdake/], né le 28 juin 1912 à Roman (Roumanie) et mort le 14 août 1996 à La Neuville-sur-Essonne (France) est un chef d'orchestre roumain.
Sergiu Celibidache, naît à Roman, mais grandit à Iași où il commence ses études de piano et étudie la philosophie et les mathématiques à Bucarest, puis à Paris, avant d'entrer à la Hochschule für Musik à Berlin de 1939 à 1945, travaillant auprès de Fritz Stein, Kurt Thomas, Heinz Tiessen pour la composition et Walter Gmeindl pour la direction d'orchestre, lesquels exercèrent une profonde influence sur lui. Parallèlement, il étudie la musicologie, l'esthétique et la philosophie à l'université Friedrich-Wilhelm. Il découvre Martin Steinke et les principes du bouddhisme Zen, qui auront toute sa vie une grande influence sur sa pensée. En tant que musicologue, il a entamé, sans jamais l'achever (contrairement à une croyance répandue), une thèse de doctorat sur Josquin des Prés.
En août 1945, alors qu'il est tout jeune chef d'orchestre, une suite de coïncidences fortuites l'amenèrent à la tête de l'Orchestre philharmonique de Berlin. Wilhelm Furtwängler, le chef titulaire qu'il admire beaucoup, a préféré s'exiler en Suisse en attendant d'être «dénazifié»: toute apparition publique lui était alors interdite. Le chef Leo Borchard, qui devait alors le remplacer est accidentellement tué par une sentinelle américaine. Il semble qu'aucun autre chef expérimenté ne soit disponible à cette époque, ou en mesure d'être accepté par les autorités des quatre puissances qui occupent désormais le territoire de Berlin.
C'est ainsi que Celibidache est nommé chef du Philharmonique de Berlin, en février 1946. Au retour de Furtwängler, en 1947, il doit partager la direction de l'orchestre, jusqu'à la mort de ce dernier, en 1954. Jusqu'alors, le jeune chef roumain avait dirigé l'orchestre 414 fois, présentant beaucoup d'œuvres nouvelles de compositeurs tels que Boris Blacher, Heinz Tiessen, Paul Hindemith et Egon Wellesz. À la mort de Furtwängler, l'Orchestre philharmonique de Berlin choisit Herbert von Karajan pour lui succéder, rejetant la candidature de Celibidache, qui quitte prestement Berlin. Il ne redirige le Philharmonique de Berlin qu'une seule fois, en 1992, sur l'intervention du président de la République Fédérale d'Allemagne. Contrairement à ce que l'on peut voir souvent écrit, Celibidache n'a jamais été l'assistant de Furtwängler, mais le chef associé du Philharmonique de Berlin. Cette méprise est due à Karajan, qui a fait effacer son nom de la liste des chefs titulaires. Le chef actuel de la Philharmonie, Simon Rattle, rétablit le nom de Celibidache sur cette liste, lors de son entrée en fonction. ...
Source: Article "Sergiu Celibidache" de Wikipédia en français, soumis à la licence CC-BY-SA 3.0.