Jacques Laffite, né le 21 novembre 1943 à Paris, est un pilote automobile français. Il a notamment disputé 176 Grands Prix de Formule 1 et remporté six victoires entre 1974 et 1986. De 1997 à 2012, il commente en qualité de consultant les Grands Prix de F1 pour la chaîne de télévision française TF1. Il est le père de Margot Laffite, journaliste sportive et le beau-frère de Jean-Pierre Jabouille.
Fils d'un avocat parisien, Jacques Laffite passe son enfance dans le monde de la haute bourgeoisie française et fréquente des bonnes écoles. Ses intérêts étaient déterminés par le sport, il devient un bon joueur de tennis, skieur et patineur. À 14 ans à l'hiver 1958, il rencontre à la patinoire Molitor dans le 16e arrondissement de Paris, son futur beau-frère Jean-Pierre Jabouille, déjà champion de patinage de vitesse à 15 ans; les deux seront plus tard diplômés ensemble à l'armée.
Après avoir échoué à obtenir son diplôme d'études secondaires, il travaille comme mécanicien pour Jabouille. San...
Jacques Laffite, né le 21 novembre 1943 à Paris, est un pilote automobile français. Il a notamment disputé 176 Grands Prix de Formule 1 et remporté six victoires entre 1974 et 1986. De 1997 à 2012, il commente en qualité de consultant les Grands Prix de F1 pour la chaîne de télévision française TF1. Il est le père de Margot Laffite, journaliste sportive et le beau-frère de Jean-Pierre Jabouille.
Fils d'un avocat parisien, Jacques Laffite passe son enfance dans le monde de la haute bourgeoisie française et fréquente des bonnes écoles. Ses intérêts étaient déterminés par le sport, il devient un bon joueur de tennis, skieur et patineur. À 14 ans à l'hiver 1958, il rencontre à la patinoire Molitor dans le 16e arrondissement de Paris, son futur beau-frère Jean-Pierre Jabouille, déjà champion de patinage de vitesse à 15 ans; les deux seront plus tard diplômés ensemble à l'armée.
Après avoir échoué à obtenir son diplôme d'études secondaires, il travaille comme mécanicien pour Jabouille. Sans grandes connaissances en mécanique, Jabouille et Laffite ont toujours malgré tout réussi à faire tourner leur voiture.
En 1966, Jean-Pierre Jabouille lui propose de devenir son mécanicien lors des épreuves de la Coupe Renault 8 Gordini. Après ses premiers succès en tant que pilote, Jabouille attire, en 1968, l'attention de l'industriel français Hubert Giraud qui demande pourquoi Laffite ne pilote pas; lorsqu'il apprend qu'il est sans le sou, il lui finance une voiture de course de Formule France. Laffite devant construire sa voiture lui-même, il lui faut du temps avant qu'il puisse disputer ses premières courses. Il profite de l'intervalle pour s'inscrire à l'École Winfield (dont le "W" et le nom figure sur une série de vignettes autour de son casque couleur "British Racing Green", durant le reste de sa carrière de pilote). Une deuxième place obtenue dans une compétition junior lui assure une saison payée en Formule 3. Ainsi, sa carrière commence de manière beaucoup plus professionnelle que prévu.
En 1970, Jacques Laffite, passé en Formule Renault, vit une saison désastreuse: les voitures de Formule Renault, dangereuses et rapides, sont conduites par de jeunes pilotes fougueux et imprudents alors que Laffite, âgé de 27 ans, n'est pas disposé à prendre autant de risques qu'eux. En 1971, il partage son cockpit avec Dominique Royer, un riche pilote automobile amateur, et s'entend mieux avec ses concurrents après une première saison de familiarisation. Laffite remporte ses premières victoires à Albi et au Paul Ricard et termine cinquième du championnat. En 1972, Laffite rejoint l'équipe BP Racing, domine la saison sur un châssis Martini avec douze victoires et remporte son premier titre majeur. Il participe la même année aux 24 heures du Mans avec Pierre Maublanc, de quinze ans son aîné, sur Ligier JS2. En 1973, il devient champion de France de Formule 3 avec une Martini MK12-Ford du team Oreca et remporte également le Grand Prix de Monaco de Formule 3. ...
Source: Article "Jacques Laffite" de Wikipédia en français, soumis à la licence CC-BY-SA 3.0.