Henri Amouroux, né le 1er juillet 1920 à Périgueux et mort le 5 août 2007 au Mesnil-Mauger, dans l'ancienne commune de Sainte-Marie-aux-Anglais (Calvados), est un journaliste, écrivain et historien français, membre de l'Institut de France et président du prix Albert-Londres pendant 21 ans. Son œuvre principale est La Grande Histoire des Français sous l'occupation.
Durant le procès de Maurice Papon en 1997, l'avocat des parties civiles Gérard Boulanger évoque les activités passées d'Henri Amouroux, cité comme témoin par la défense, au sein du journal collaborationniste La Petite Gironde. Henri Amouroux gagne ensuite en appel un procès en diffamation contre l'avocat.
Âgé de dix-huit ans, Henri Amouroux s'inscrit à l’École supérieure de journalisme de Paris, il effectue son premier stage à l’agence de presse Opera Mundi à Paris à la fin 1938.
Puis, il retourne à Bordeaux et devient journaliste stagiaire à La Petite Gironde qui est alors le plus ancien et le principal quotidien de la ré...
Henri Amouroux, né le 1er juillet 1920 à Périgueux et mort le 5 août 2007 au Mesnil-Mauger, dans l'ancienne commune de Sainte-Marie-aux-Anglais (Calvados), est un journaliste, écrivain et historien français, membre de l'Institut de France et président du prix Albert-Londres pendant 21 ans. Son œuvre principale est La Grande Histoire des Français sous l'occupation.
Durant le procès de Maurice Papon en 1997, l'avocat des parties civiles Gérard Boulanger évoque les activités passées d'Henri Amouroux, cité comme témoin par la défense, au sein du journal collaborationniste La Petite Gironde. Henri Amouroux gagne ensuite en appel un procès en diffamation contre l'avocat.
Âgé de dix-huit ans, Henri Amouroux s'inscrit à l’École supérieure de journalisme de Paris, il effectue son premier stage à l’agence de presse Opera Mundi à Paris à la fin 1938.
Puis, il retourne à Bordeaux et devient journaliste stagiaire à La Petite Gironde qui est alors le plus ancien et le principal quotidien de la région et dans lequel il publie une série historique de «douze portraits de gloires nationales» incluant Napoléon Bonaparte, François-René de Chateaubriand, Victor Hugo et André-Marie Ampère.
Il entre en janvier 1942 au sein du journal quotidien maréchaliste La Petite Gironde, âgé de 21 ans. Henri Amouroux travaille au sein de la rédaction dirigée par Jacques Lemoine.
À cette époque La Petite Gironde compte parmi ses principales signatures André Maurois de l'Académie française, Gérard Bauër de l'Académie Goncourt ou bien encore le député radical-socialiste Jean Montigny.
Les responsables de la Petite Gironde se réunissent quotidiennement avec les responsables de la censure allemande, la Propagandastaffel, dirigée par l'officier allemand Kurt Dörnemann afin de déterminer la ligne éditoriale du journal.
Le 1er janvier 1942, Henri Amouroux adhère au réseau Jade-Amicol, groupe de résistance rattaché à l'Intelligence Service britannique et fondé par un officier du Deuxième Bureau et un père jésuite. Ce réseau comptera jusqu'à 1 200 membres dont Hélie Denoix de Saint Marc. En 2009, François d'Orcival décrit le rôle tenu par Henri Amouroux au sein du réseau «il porte des plis, des consignes, transporte des postes émetteurs clandestins» et dévoile le numéro de matricule (no 568) de son titre de la Fédération régionale des réseaux de Forces françaises combattantes du Sud-Ouest.
Le 1er mars 1943, Henri Amouroux quitte Bordeaux pour aller travailler en Allemagne au titre de la loi de la Relève du 4 septembre 1942, dans le train dit de la Presse, sur l'initiative mise en place par le directeur Me Delmas de l'imprimerie. Travaillant sur le chantier naval Burmeister und Mauret situé à Ostwine sur l'île de Wollin sur la Mer Baltique. Il rentre en France après 3 mois ou 5 mois dans des conditions alors non élucidées.
Après la guerre, il est décoré de la Croix de guerre 1939-1945 pour un fait d'armes contre l'ennemi, à proximité de Royan, et durant lequel il est blessé.
La Petite Gironde, journal favorable au régime de Vichy étant interdite de reparution pour cause de collaborationnisme à la Libération, sa carte de presse est alors suspendue pour une durée de 6 mois. ...
Source: Article "Henri Amouroux" de Wikipédia en français, soumis à la licence CC-BY-SA 3.0.