Serge Klarsfeld, né le 17 septembre 1935 à Bucarest en Roumanie, est un historien et avocat français.
Défenseur de la cause des déportés juifs en France, avec son épouse Beate, il a mené une action militante pour la reconnaissance de la Shoah, de la responsabilité des hommes et des États dans sa mise en œuvre, des droits des survivants et de leurs descendants.
Serge Klarsfeld échappa à la Gestapo à Nice en 1943 mais son père, Arno, fut interné à Drancy le 5 octobre 1943 sous le matricule 5 989 puis déporté de la gare de Bobigny par le convoi no 61 du 28 octobre 19431 vers Auschwitz-Birkenau.
Serge Klarsfeld est le fils de Arno et Raïssa Klarsfeld. Il a une sœur Georgette, et deux demi-frères: Georges et Michel, que son père Arno a eus avec d'autres femmes. Ils garderont, néanmoins, un excellent souvenir de leur père puisque Georges a eu un fils qu'il a prénommé Arnaud, et Michel a eu un petit-fils prénommé Arno. Serge Klarsfeld s'entend fort bien avec eux et écrira dans son livre qu...
Serge Klarsfeld, né le 17 septembre 1935 à Bucarest en Roumanie, est un historien et avocat français.
Défenseur de la cause des déportés juifs en France, avec son épouse Beate, il a mené une action militante pour la reconnaissance de la Shoah, de la responsabilité des hommes et des États dans sa mise en œuvre, des droits des survivants et de leurs descendants.
Serge Klarsfeld échappa à la Gestapo à Nice en 1943 mais son père, Arno, fut interné à Drancy le 5 octobre 1943 sous le matricule 5 989 puis déporté de la gare de Bobigny par le convoi no 61 du 28 octobre 19431 vers Auschwitz-Birkenau.
Serge Klarsfeld est le fils de Arno et Raïssa Klarsfeld. Il a une sœur Georgette, et deux demi-frères: Georges et Michel, que son père Arno a eus avec d'autres femmes. Ils garderont, néanmoins, un excellent souvenir de leur père puisque Georges a eu un fils qu'il a prénommé Arnaud, et Michel a eu un petit-fils prénommé Arno. Serge Klarsfeld s'entend fort bien avec eux et écrira dans son livre que sa famille de Montpellier est également la sienne.
En 1943, la famille Klarsfeld est réfugiée à Nice sous occupation italienne lorsque les Allemands y font leur entrée et y traquent les Juifs. Son père, Arno Klarsfeld fait alors construire dans leur appartement un placard à double fond avec une mince cloison en contreplaqué derrière les vêtements, dans lequel Serge Klarsfeld, sa mère et sa sœur se cachent quand les Allemands viennent les chercher. Arno Klarsfeld leur dit qu'il est seul dans l'appartement, que sa femme et ses enfants ont quitté Nice parce qu'il y avait eu une désinfection de l'appartement. Arno Klarsfeld est envoyé à Auschwitz où à son arrivée, frappé par un kapo, il l'assomme, il sera alors placé dans un commando très dur et mourra à Auschwitz.
Après la Libération, les Klarsfeld retournent vivre en Roumanie, puis décident de revenir en France.
Après des études au lycée Claude-Bernard, Serge Klarsfeld fait des études d'histoire et est diplômé d'études supérieures en Histoire à la Sorbonne en 1958.
Il est aussi diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris (1960), docteur en lettres.
Lauréat d'une bourse Zellidja, il épouse en 1963 Beate Künzel, née le 13 février 1939 à Berlin. Ils ont eu ensemble deux enfants, dont Arno Klarsfeld. Le couple Klarsfeld a mené une action constante en faveur de la mémoire de la Shoah.
Les Klarsfeld ont milité contre l'impunité des anciens nazis: Kurt Lischka, Herbert Hagen, Ernst Heinrichsohn. Ils ont mené campagne en 1986 contre Kurt Waldheim, officier dans la Wehrmacht durant la Seconde Guerre mondiale, élu président de l'Autriche. Ils ont été longtemps ignorés par les dirigeants des autres institutions juives et par les politiques français.
Serge Klarsfeld est à la recherche d'Alois Brunner depuis des années. Il dresse la liste des enfants qu’il a raflés le 21 juillet 1944, retrouve leurs photos, recueille des témoignages. En 1982, Serge Klarsfeld se rend en Syrie. Mais il est expulsé. Serge et Beate Klarsfeld le seront quatre fois dans les années 1980. ...
Source: Article "Serge Klarsfeld" de Wikipédia en français, soumis à la licence CC-BY-SA 3.0.