Ahmed Malek (أحمد مالك), né le 6 mars 1931 à Bordj El Kiffan et mort le 24 juillet 2008 à Alger, est un artiste musicien et compositeur algérien. Aîné de trois frères et une sœur. Très jeune, il commence à travailler dans des usines pour aider son père à subvenir aux besoins de la famille. La mère d'Ahmed Malek est morte quand il avait 12 ans. C'est à ce moment-là qu'il décida de devenir musicien. Après avoir terminé sa scolarité, il s'inscrivit au Conservatoire d'Alger. Très tôt, il fut reconnu par ses pairs et gagna de nombreux prix internationaux et nationaux. Le « Premier Prix des arts et des lettres de la composition », en 1972, la médaille d'or au "Panafrican Festival", en 1976, et le « Prix du mérite national pour la composition musicale », en 1987. Il composa pour des émissions de télévision, des documentaires et surtout pour le cinéma des musiques de films. Il s'intéressa également à l'utilisation des technologies nouvelles dans la musique (MAO, synthèse...), assurant ainsi ... Lire plus

Ahmed Malek (أحمد مالك), né le 6 mars 1931 à Bordj El Kiffan et mort le 24 juillet 2008 à Alger, est un artiste musicien et compositeur algérien. Aîné de trois frères et une sœur. Très jeune, il commence à travailler dans des usines pour aider son père à subvenir aux besoins de la famille. La mère d'Ahmed Malek est morte quand il avait 12 ans. C'est à ce moment-là qu'il décida de devenir musicien. Après avoir terminé sa scolarité, il s'inscrivit au Conservatoire d'Alger. Très tôt, il fut reconnu par ses pairs et gagna de nombreux prix internationaux et nationaux. Le « Premier Prix des arts et des lettres de la composition », en 1972, la médaille d'or au "Panafrican Festival", en 1976, et le « Prix du mérite national pour la composition musicale », en 1987. Il composa pour des émissions de télévision, des documentaires et surtout pour le cinéma des musiques de films. Il s'intéressa également à l'utilisation des technologies nouvelles dans la musique (MAO, synthèse...), assurant ainsi un lien entre la musique traditionnelle algérienne et un courant plus moderniste. Chef de l'orchestre de la Télévision algérienne, Ahmed Malek a représenté l'Algérie dans plusieurs évènements internationaux comme les expositions universelles du Japon, Canada, Cuba, Espagne, en France au Printemps de Bourges... Ambassadeur de la culture algérienne à travers le monde pour représenter son pays d'origine il a enseigné plus tard au Conservatoire d'Alger et fut le pionnier d'arrangements électro-acoustiques. A la fin des années 1990, sa santé commençait à se détériorer. Ahmed Malek meurt le 24 juillet 2008 chez lui à El Mouradia, Alger, à l'âge de 76 ans, en laissant deux filles Maya et Henya. En 2019 avec le concours de la famille du musicien, le label allemand Habibi Funk a décidé de rééditer, sous la forme d'une compilation, quatorze morceaux d'Ahmed Malek, dont deux versions du thème de "Omar Gatlato" de Merzak Allouache. On y trouvera également des thèmes tirés de la BO des "Vacances De l'Inspecteur Tahar", le grand succès public de Moussa Haddad, du "Silence des cendres", l'unique réalisation du chef opérateur Youcef Sahraoui, d'"Autopsie d'Un Complot" de Mohamed Slim Riad et de "Un Toit, Une Famille" de Rabah Laradji. La Cinémathèque Algérienne à Alger lui rendit hommage avec une rétrospective en 2021, "Ahmed Malek, l'Ennio Morricone Algérien", et le Musée d'Art Moderne et Contemporain d'Alger en 2019, "Planète Malek – Une Rétrospective" : une exposition d'archives du compositeur et musicien Ahmed Malek.