Sapho, de son vrai nom Danielle Ebguy, est une artiste franco-marocaine née le 10 janvier 1950 à Marrakech. Chanteuse dans plusieurs langues (français, arabe, anglais, espagnol, hébreu), elle est autrice de romans et recueils de poèmes, et donne des lectures de poésie.
Après une enfance au Maroc avec sa famille juive, Sapho quitte Marakech avec sa famille pour habiter à Lyon. Elle est scolarisée dans un pensionnat en Suisse. À 18 ans elle se rend à Paris. Hésitant entre le théâtre et le chant, elle suit les cours d'Antoine Vitez. Hervé Cristiani lui fait passer des auditions au petit Conservatoire de Mireille, où elle crée un personnage de chanteuse québécoise, Bergamote. Elle enregistre quelques chansons avant de prendre le pseudonyme de Sapho, en référence à la poétesse Sappho.
Après un premier album sans titre en 1977, intitulé Le balayeur du Rex qu'elle reniera à cause d'une production trop «lisse» qui lui a été imposée, elle part à New York comme journaliste pour le magazine Act...
Sapho, de son vrai nom Danielle Ebguy, est une artiste franco-marocaine née le 10 janvier 1950 à Marrakech. Chanteuse dans plusieurs langues (français, arabe, anglais, espagnol, hébreu), elle est autrice de romans et recueils de poèmes, et donne des lectures de poésie.
Après une enfance au Maroc avec sa famille juive, Sapho quitte Marakech avec sa famille pour habiter à Lyon. Elle est scolarisée dans un pensionnat en Suisse. À 18 ans elle se rend à Paris. Hésitant entre le théâtre et le chant, elle suit les cours d'Antoine Vitez. Hervé Cristiani lui fait passer des auditions au petit Conservatoire de Mireille, où elle crée un personnage de chanteuse québécoise, Bergamote. Elle enregistre quelques chansons avant de prendre le pseudonyme de Sapho, en référence à la poétesse Sappho.
Après un premier album sans titre en 1977, intitulé Le balayeur du Rex qu'elle reniera à cause d'une production trop «lisse» qui lui a été imposée, elle part à New York comme journaliste pour le magazine Actuel. Fascinée par la scène punk, elle fréquente la scène underground où elle se produit. Elle enregistre un deuxième album également sans titre pour marquer un «nouveau départ», plus rock, qui contient la chanson Janis (hommage à Janis Joplin, 1980) qui comme le suivant Le Paris stupide, ne rencontre pas le succès.
Le succès arrive avec le mini-album Passage d'Enfer et se prolonge avec Barbarie, caractérisés par une chanson française sophistiquée avec des influences nord-africaines (1984), et par des textes engagés comme Thatcher, ou typiques de la vie des «Branchés» du début des années 1980 (Rue de Lappe, Requins et mondains, Passage d'Enfer).
Durant cette période, Sapho fait partie de la première formation de La Bande à Basile (on l'entend entre autres dans La Chenille) et collabore avec le groupe Odeurs pour une reprise disco parodique de Dominique de Sœur Sourire. Elle se présente avec un visage fardé de blanc, et des mèches blanches hérissées sur la tête, coiffure qu'elle abandonne par la suite.
Elle rencontre le succès avec son album Passions, passons en 1985, avec les tubes Carmel, Méthylène, Globo Night et Marrakech. Avec cet album sa musique s'ouvre aux influences judéo-arabes. Elle y rend hommage à Oum Khalsoum et Léo Ferré. Elle écrit et chante Maman, j'aime les voyous pour le film Rue du départ de Tony Gatlif. Elle se produit au Bataclan en 1986 et le concert fait l'objet d'une captation en disque.
En 1987 Sapho publie le roman Ils préféraient la lune. Un voyage en Amérique latine reflète une nouvelle inspiration dans l'album El Sol y la Luna. Son passage à l'Olympia en 1988 est l'occasion de chanter avec des Gnaouas. Elle joue dans l'opéra de Michaël Levinas, La Conférence des oiseaux, et dans L'Opéra de quat'sous de Kurt Weill et Bertolt Brecht dans le rôle de Jenny.
En 1991, paraît l'album La Traversée du désir enregistré à Rabat, Berlin et Lille, qui contient sa reprise de Parlez-moi d'amour, d'une publicité pour Kenzo et Ala…, un poème de Mahmoud Darwich. ...
Source: Article "Sapho (chanteuse)" de Wikipédia en français, soumis à la licence CC-BY-SA 3.0.