Pierre Gripari, né le 7 janvier 1925 à Paris 17e et mort le 23 décembre 1990 à Paris 14e, est un écrivain français.
Pierre Gripari naît d'un père ingénieur, franc-maçon, originaire de Myconos et d'une mère coiffeuse et médium, originaire de Rouen. Au cours de sa vie, il n'a presque jamais quitté Paris.
Ses parents meurent durant la Seconde Guerre mondiale. Il est d'abord élève au lycée Buffon. Il doit abandonner ses études littéraires au lycée Louis-le-Grand pour exercer divers petits métiers: commis agricole, clerc expéditionnaire chez un notaire et même, à l'occasion, pianiste dans des bals de campagne. De 1946 à 1949, il s'engage comme volontaire dans les troupes aéroportées.
De 1950 à 1957, il est employé à la Mobil Oil, où il assume les fonctions de délégué syndical de la CGT. Il arrête de travailler pour écrire. Mais ne parvenant pas à se faire publier, il travaille comme garçon de bibliothèque au CNRS.
En 1962, il se fait connaître par une pièce de théâtre, Lieutenant Tenant...
Pierre Gripari, né le 7 janvier 1925 à Paris 17e et mort le 23 décembre 1990 à Paris 14e, est un écrivain français.
Pierre Gripari naît d'un père ingénieur, franc-maçon, originaire de Myconos et d'une mère coiffeuse et médium, originaire de Rouen. Au cours de sa vie, il n'a presque jamais quitté Paris.
Ses parents meurent durant la Seconde Guerre mondiale. Il est d'abord élève au lycée Buffon. Il doit abandonner ses études littéraires au lycée Louis-le-Grand pour exercer divers petits métiers: commis agricole, clerc expéditionnaire chez un notaire et même, à l'occasion, pianiste dans des bals de campagne. De 1946 à 1949, il s'engage comme volontaire dans les troupes aéroportées.
De 1950 à 1957, il est employé à la Mobil Oil, où il assume les fonctions de délégué syndical de la CGT. Il arrête de travailler pour écrire. Mais ne parvenant pas à se faire publier, il travaille comme garçon de bibliothèque au CNRS.
En 1962, il se fait connaître par une pièce de théâtre, Lieutenant Tenant, créée à la Gaîté-Montparnasse, puis un récit autobiographique, Pierrot la lune, publié aux éditions de la Table ronde en 1963. Sa carrière d'auteur débute. Mais ses œuvres suivantes ne rencontrent pas le succès. Ayant quitté le CNRS pour vivre de sa plume, il connaît la pauvreté.
Refusé successivement par dix-sept éditeurs, il trouve une maison d'édition en 1974: Vladimir Dimitrijević, patron des éditions L'Âge d'Homme («un éditeur qui aime lire» disait-il), lui accorde une totale liberté d'auteur en acceptant systématiquement tous ses livres.
Pierre Gripari a également été critique théâtral pour le journal Écrits de Paris, ainsi que collaborateur du Spectacle du monde et de Défense de l'Occident. Il intervenait fréquemment à la radio, sur deux antennes idéologiquement différentes: Radio Courtoisie, qui rediffuse régulièrement une longue causerie sur Gogol (que Gripari, russophone, lisait dans le texte), et France Culture, dans les émissions de Bertrand Jérôme, avec de très fréquentes apparitions aux "Papous dans la tête". Dans cette émission, Bertrand Jérôme annonce son décès le 30 décembre 1990. Le 13 février 1991, il consacre une émission spéciale à Pierre Gripari, réunissant 90 minutes de moments d'humour extraits des archives.
Mort le 23 décembre 1990 à 65 ans à l'hôpital Saint-Joseph à Paris des suites d'une opération chirurgicale, il est incinéré le 4 janvier 1991 au crématorium du Père-Lachaise, et ses cendres sont dispersées au jardin du souvenir du cimetière.
Il se définissait lui-même comme «un Martien observant le monde des hommes avec une curiosité amusée, étranger au monde terrestre.» Entre rue Broca et rue de la Folie-Méricourt, et quoiqu'il fût aussi épicurien, il menait une vie de bohème quasiment monacale. Indifférent à toute ambition matérielle, il s'accommodait de la pauvreté pour ne jamais tomber dans la compromission. «Il y a des sacrifices, disait-il. Le plaisir de l'écriture vaut tout ça.»
Pierre Gripari était membre de Mensa.
Gripari se déclare homosexuel et traite aussi de l'homosexualité, qu'il vit sans complexes, sur un ton à la fois ironique et tragique. Sa conception des choses de l'amour constitue la base de son pessimisme. ...
Source: Article "Pierre Gripari" de Wikipédia en français, soumis à la licence CC-BY-SA 3.0.