Vladimir Volkoff, né le 7 novembre 1932 à Paris et mort le 14 septembre 2005 dans sa maison de Bourdeilles en Dordogne, est un écrivain français, auteur de nombreux romans ayant trait notamment à l'histoire russe, à la guerre froide et à la guerre d'Algérie, d'essais consacrés à la désinformation, mais également dramaturge, poète, biographe et traducteur. Sa langue de prédilection pour l’écriture est le français, mais il a publié des romans en anglais et des textes en russe.
Sous le nom de Lieutenant X, il est également l'auteur de séries de romans policiers pour la jeunesse: Langelot et Larry J. Bash. Pour la série Larry J. Bash, il fait croire qu'il est le traducteur et utilise le pseudonyme de Gil Hérel. Il a écrit sous d'autres pseudonymes: Victor Duloup (Volkoff signifie «fils du loup» en russe), Basile Septime, Lavr Divomlikoff (anagramme de Vladimir Volkoff) et Rholf Barbare.
Les Volkoff, d’origine tatare, ont servi les tsars depuis Ivan le Terrible. Grand-père de Vladimir Vol...
Vladimir Volkoff, né le 7 novembre 1932 à Paris et mort le 14 septembre 2005 dans sa maison de Bourdeilles en Dordogne, est un écrivain français, auteur de nombreux romans ayant trait notamment à l'histoire russe, à la guerre froide et à la guerre d'Algérie, d'essais consacrés à la désinformation, mais également dramaturge, poète, biographe et traducteur. Sa langue de prédilection pour l’écriture est le français, mais il a publié des romans en anglais et des textes en russe.
Sous le nom de Lieutenant X, il est également l'auteur de séries de romans policiers pour la jeunesse: Langelot et Larry J. Bash. Pour la série Larry J. Bash, il fait croire qu'il est le traducteur et utilise le pseudonyme de Gil Hérel. Il a écrit sous d'autres pseudonymes: Victor Duloup (Volkoff signifie «fils du loup» en russe), Basile Septime, Lavr Divomlikoff (anagramme de Vladimir Volkoff) et Rholf Barbare.
Les Volkoff, d’origine tatare, ont servi les tsars depuis Ivan le Terrible. Grand-père de Vladimir Volkoff, «le général Vladimir Aleksandrovitch Volkoff a disparu pendant la révolution russe, probablement fusillé par les bolcheviks après avoir commandé la garnison d’Omsk sous le gouvernement de l’amiral Alexandre Koltchak».
Il est le fils de Nicolas Volkoff et Tatiana Porokhovstchikoff. Du côté de sa mère, c'est le petit-neveu du compositeur Piotr Ilitch Tchaïkovski. Son grand-père, Ioury Serguéïévitch, sapeur, est mort en France en 1937 après avoir été prisonnier en Allemagne, avoir appris l’horlogerie en captivité, décrotté des wagons à bestiaux à Metz, et travaillé comme ajusteur chez un facteur d’orgues.
Ses parents, échappés de la Révolution et émigrés en France, se rencontrent et se marient à Paris. Son père, Nicolas, travaille comme laveur de voiture et gardien de nuit dans un garage, et sa mère, Tatiana, comme brodeuse.
Volkoff vit ses premiers mois dans une maison de la rue Olivier de Serres, dans le 15e arrondissement de Paris, puis dans un pavillon de Vanves, l’un comme l’autre démolis depuis. Pendant la Seconde Guerre mondiale, son père, engagé dans la Légion étrangère, est fait prisonnier. Volkoff vit à Barenton, dans la Manche, avec sa mère, dans une maison sans chauffage, électricité, ou eau courante. Il va à l’école du village, puis au collège de Domfront dans l’Orne.
Sa mère, tout en surveillant ses études françaises, lui donne tous les éléments d’une éducation russe. L’enfant grandit entre deux alphabets et deux calendriers où les deux fêtes de Pâques tombent rarement le même dimanche, et celle de Noël à treize jours d’écart: deux civilisations à absorber. Il apprend à penser dans une autre langue que celle de ses interlocuteurs.
Rentré à Paris, il fréquente le lycée Claude-Bernard, et s’il est capable, très vite, d’écrire de courts poèmes en russe, c’est en français qu’il s’embarque pour l’aventure littéraire qui durera toute sa vie. Il fait ses études supérieures à la Sorbonne, où il obtient une licence de lettres classiques, puis un doctorat de philosophie à l'université de Liège. ...
Source: Article "Vladimir Volkoff" de Wikipédia en français, soumis à la licence CC-BY-SA 3.0.