Jean «Ti-Jean» Carignan, né le 7 décembre 1916 à Lauzon (fusionnée avec Lévis) et mort le 16 février 1988 à Montréal, est un violoneux québécois.
Jean Carignan naît le 7 décembre 1916. Il commence à jouer du violon à quatre ans et, à cinq ans, il se produit déjà aux carrefours du Vieux-Lévis. Il apprend d'abord le répertoire d'airs traditionnels de son père, lui-même violoneux. À l'âge de sept ans, sa famille déménage à Montréal. C'est à cette époque qu'il entend un enregistrement sonore de Joseph Allard, un violoneux notoire qui deviendra son modèle et son maître de 1927 à 1931. À huit ans, sa musique lui permet déjà de contribuer au revenu familial. Il devient apprenti cordonnier vers 1927. En 1930, il est recruté par George Wade et intègre l'ensemble folklorique canadien George Wade and his Cornhuskers. Il quitte ce dernier vers 1937, après avoir effectué une tournée au Canada avec ce dernier. En 1950, Carignan collabore avec la troupe de danse les Feux-follets.
Dans les années 19...
Jean «Ti-Jean» Carignan, né le 7 décembre 1916 à Lauzon (fusionnée avec Lévis) et mort le 16 février 1988 à Montréal, est un violoneux québécois.
Jean Carignan naît le 7 décembre 1916. Il commence à jouer du violon à quatre ans et, à cinq ans, il se produit déjà aux carrefours du Vieux-Lévis. Il apprend d'abord le répertoire d'airs traditionnels de son père, lui-même violoneux. À l'âge de sept ans, sa famille déménage à Montréal. C'est à cette époque qu'il entend un enregistrement sonore de Joseph Allard, un violoneux notoire qui deviendra son modèle et son maître de 1927 à 1931. À huit ans, sa musique lui permet déjà de contribuer au revenu familial. Il devient apprenti cordonnier vers 1927. En 1930, il est recruté par George Wade et intègre l'ensemble folklorique canadien George Wade and his Cornhuskers. Il quitte ce dernier vers 1937, après avoir effectué une tournée au Canada avec ce dernier. En 1950, Carignan collabore avec la troupe de danse les Feux-follets.
Dans les années 1970, il jouera avec plusieurs musiciens du folklore québécois dont Philippe Bruneau, ainsi que l'harmoniciste et compositeur Gabriel Labbé. En 1973, 400 violoneux des États-Unis et du Canada se réunirent à Ascot Corner afin de rendre hommage à Carignan. Un buste en bois du sculpteur Georges Morissette y fut alors dévoilé. En 1975, André Gagnon composa pour lui le «Petit concerto pour Carignan et orchestre». En 1976, son orchestre joue lors de l'ouverture des Jeux olympiques de Montréal avec notamment l'accordéoniste Denis Côté, en présence de la reine Élisabeth II et de plusieurs dignitaires. En 1978, il joue en duo avec Yehudi Menuhin pour une prestation unique du «Petit concerto pour Carignan et orchestre» composé par le pianiste André Gagnon. L'événement a lieu lors d'une présentation de l'émission «Music of Man» diffusé à CBC.
Il aura des problèmes avec son oreille gauche qui perd de plus en plus son acuité depuis 1974. Au cours des années 1980, ses apparitions sur scène s'espacent; il n'entend plus les hautes fréquences et il ne peut supporter de jouer faux. Dans les dernières années de sa vie, il fait quelques prestations avec l'accordéoniste québécois Denis Pépin. En 1984, il fait sa dernière prestation publique à Place Royale, dans le Vieux-Québec, lors de festivités qui soulignaient le 450e anniversaire de l'arrivée de Jacques Cartier au Canada. Jean Carignan est mort le 16 février 1988 à Montréal d'une embolie cérébrale à l'âge de 71 ans. Il était paralysé et inconscient depuis plus d'un mois et demi. Fait important, en parallèle à sa carrière musicale, il était aussi chauffeur de taxi.
Grâce aux enregistrements sonores, il commença à apprendre les répertoires du violoneux irlandais Michael Coleman et de l'Écossais James Scott Skinner. Acclamé à la fois par les folkloristes et les collègues violonistes, de Louis Boudreault (alias «Pitou») à Yehudi Menuhin et Henryk Szeryng, Carignan a été, parmi les violoneux canadiens-français, le principal protagoniste des traditions celtiques, particulièrement du style dit Sligo (comté irlandais) de Michael Coleman. ...
Source: Article "Jean Carignan" de Wikipédia en français, soumis à la licence CC-BY-SA 3.0.