Philippe Meyer, né le 25 décembre 1947 à Germersheim (Allemagne), est un journaliste (chroniqueur), humoriste, écrivain, homme de radio et de télévision français. Il animait chaque semaine La prochaine fois je vous le chanterai sur France Inter et L'Esprit public sur France Culture jusqu'à l'été 2017. Depuis septembre 2017, il produit et présente Le Nouvel Esprit Public, une émission en baladodiffusion en partenariat avec Le 1 et le studio de podcasts Nouvelles Écoutes.
Philippe Meyer suit des études de droit et de sociologie à Nanterre à partir de 1965. Pendant ses études, il travaille comme éducateur dans un club de prévention de la délinquance juvénile à Paris. À Nanterre, il préside en novembre 1967 le comité de grève, dans lequel il parvient à rassembler des étudiants syndiqués (conduits par Yves Stourdzé et Jean-François Godchau) et non-syndiqués. En mai 68, il milite aux côtés de Paul Ricœur, figure emblématique de la réforme de l'Université, avec un groupe composé de militants...
Philippe Meyer, né le 25 décembre 1947 à Germersheim (Allemagne), est un journaliste (chroniqueur), humoriste, écrivain, homme de radio et de télévision français. Il animait chaque semaine La prochaine fois je vous le chanterai sur France Inter et L'Esprit public sur France Culture jusqu'à l'été 2017. Depuis septembre 2017, il produit et présente Le Nouvel Esprit Public, une émission en baladodiffusion en partenariat avec Le 1 et le studio de podcasts Nouvelles Écoutes.
Philippe Meyer suit des études de droit et de sociologie à Nanterre à partir de 1965. Pendant ses études, il travaille comme éducateur dans un club de prévention de la délinquance juvénile à Paris. À Nanterre, il préside en novembre 1967 le comité de grève, dans lequel il parvient à rassembler des étudiants syndiqués (conduits par Yves Stourdzé et Jean-François Godchau) et non-syndiqués. En mai 68, il milite aux côtés de Paul Ricœur, figure emblématique de la réforme de l'Université, avec un groupe composé de militants d'origine chrétienne et de membres d'un comité d'action qui deviendra le mouvement «Nous sommes en marche» (1968-1972) et publiera un bulletin radical d'inspiration libertaire4. Après «les événements», il s’intéresse de plus en plus à la sociologie.
À l'automne 1968, grâce à une bourse de l'Office franco-québécois pour la jeunesse, il effectue un séjour de plusieurs mois au Québec pour y étudier les réponses qu’on y apporte aux questions posées par la délinquance, notamment juvénile. Il se passionne pour les transformations que vit ce pays, sa chanson, son cinéma, sa littérature, sa poésie. Il se lie avec les fondateurs du Parti québécois comme René Lévesque, des cinéastes comme Denys Arcand, des syndicalistes comme Michel Chartrand ou des chanteurs comme Gilles Vigneault. Pendant 15 ans, il revient à Montréal une ou plusieurs fois par an.
Comme l'a rapporté Louis Joinet, juriste et haut magistrat, conseiller de plusieurs ministères, dans l'émission de Jean Lebrun La Marche de l'Histoire du 10 janvier 2013, Philippe Meyer est parti s'installer quelque temps au Chili pour soutenir la gauche chilienne sous la dictature d'Augusto Pinochet. Il s'était fait embaucher pour mener une étude sur la pêche. Il dénonce également l'utilisation de la psychiatrie par la police dans les États communistes.
En 1977, sous la direction d'Annie Kriegel et de Philippe Ariès, il soutient sa thèse de doctorat, «L'Enfant et la raison d'État», une histoire et une sociologie des politiques publiques face à l'enfance irrégulière (délinquants, malades mentaux, etc.). Il est par ailleurs chercheur au Centre de santé mentale du professeur Philippe Paumelle. En 1980, en désaccord avec la réforme menée par Alice Saunier-Seïté qui aboutit à la suppression du statut des chercheurs «hors-statut» (indépendants), il décline une invitation à entrer au CNRS et devient journaliste.
Pendant plusieurs années, il anime le Journal à plusieurs voix de la revue Esprit et collabore successivement à L'Express (1980-1986), au Point, à L'Événement du jeudi (1991-1994) et de nouveau au Point (1994-2002). ...
Source: Article "Philippe Meyer (journaliste)" de Wikipédia en français, soumis à la licence CC-BY-SA 3.0.