Patrick Braouezec, né le 11 décembre 1950 à Paris (Seine), est un homme politique français. Ancien député et maire de Saint-Denis, il est président de Plaine Commune de 2005 à 2020.
Issu d'une famille d'origine bretonne, Patrick Braouezec est instituteur à Saint-Denis pendant une vingtaine d'années, puis maire de 1991 à 2004.
Pendant sa mandature, la ville connaît un nouvel essor autour du Stade de France.
Il est élu député communiste de Seine-Saint-Denis en 1993. Après la victoire de la gauche aux élections législatives anticipées de 1997 et sa réélection, le secrétaire national du Parti communiste français (PCF), Robert Hue, s'oppose à son entrée dans le gouvernement de Lionel Jospin, le jugeant «incontrôlable».
Il quitte la fonction de maire en 2005, à laquelle lui a succédé son ancien premier adjoint, Didier Paillard, pour prendre la présidence de la communauté d'agglomération Plaine Commune où il succède à Jacques Poulet.
Il est réélu député le 17 juin 2007, pour la XIIIe lég...
Patrick Braouezec, né le 11 décembre 1950 à Paris (Seine), est un homme politique français. Ancien député et maire de Saint-Denis, il est président de Plaine Commune de 2005 à 2020.
Issu d'une famille d'origine bretonne, Patrick Braouezec est instituteur à Saint-Denis pendant une vingtaine d'années, puis maire de 1991 à 2004.
Pendant sa mandature, la ville connaît un nouvel essor autour du Stade de France.
Il est élu député communiste de Seine-Saint-Denis en 1993. Après la victoire de la gauche aux élections législatives anticipées de 1997 et sa réélection, le secrétaire national du Parti communiste français (PCF), Robert Hue, s'oppose à son entrée dans le gouvernement de Lionel Jospin, le jugeant «incontrôlable».
Il quitte la fonction de maire en 2005, à laquelle lui a succédé son ancien premier adjoint, Didier Paillard, pour prendre la présidence de la communauté d'agglomération Plaine Commune où il succède à Jacques Poulet.
Il est réélu député le 17 juin 2007, pour la XIIIe législature (2007-2012), dans la 2e circonscription de la Seine-Saint-Denis.
Au sein du PCF, il fait partie du mouvement des «refondateurs». Pour l'élection présidentielle de 2007, il soutient la candidature de José Bové, bien que 81 % des militants de son parti se soient prononcés en faveur de Marie-George Buffet lors d'un vote interne le 20 décembre 2006.
Patrick Braouezec souhaitait représenter les communistes au sein du Front de gauche à l'occasion des élections régionales de 2010. Le Parti communiste lui préfère Pierre Laurent, coordinateur du PCF, comme tête de liste «Ensemble pour des régions solidaires, écologiques et citoyennes» en Île-de-France. À cette occasion, un de ses principaux soutiens dans le département, Stéphane Gatignon, quitte le PCF pour rejoindre les écologistes. Le 16 février 2010, au micro d'Europe 1 Soir, il annonce qu'il restera «loyal» envers le PCF jusqu'au deuxième tour des régionales, mais qu'il quittera ce parti au lendemain de ces élections pour fonder un nouveau mouvement.
Le 25 mars 2010, il déclare dans un entretien accordé au Monde qu'il quitte le PCF et souhaite participer à une meilleure structuration de la Fédération pour une alternative sociale et écologique. Alors qu'il avait annoncé en janvier 2010 sa décision de ne pas se représenter aux élections législatives de 2012, il déclare en mars 2011 qu'il briguera finalement sa succession.
Il prend la succession de Philippe Séguin à la tête de la Fondation du football. Il est, avec Laurent Davenas, l'un des deux membres de la commission d'enquête interne à la Fédération française de football, chargée de faire la lumière sur l'affaire des quotas.
Lors de l'entre-deux tours des élections législatives de 2012, il décide de se maintenir face au candidat du parti socialiste Mathieu Hanotin arrivé devant lui, en dépit d'accords électoraux prévoyant son désistement. Il reçoit le soutien de Marie-George Buffet et de François Asensi, au lendemain du dépôt des candidatures, lui-même ayant pourtant bénéficié du retrait de Stéphane Gatignon (candidat EELV-PS-PRG) dans sa circonscription au nom du «désistement républicain». Patrick Braouezec est battu par son adversaire socialiste au second tour. ...
Source: Article "Patrick Braouezec" de Wikipédia en français, soumis à la licence CC-BY-SA 3.0.