Claire Germaine Andrée Briquelot dite Andrée Lionel née le 2 décembre 1894 à Brest décédée le 26 mars 1996 Ay-Champagne veuve de Pierre Marmiesse, fille de Joseph Briquelot et de Marie Maugée. Née en Bretagne, elle débuta au cinéma en 1910 en jouant un bref rôle d'ange dans un film de Gaston Roudès dont le titre n'est pas connu. Andrée Lionel avait à l'écran une grâce un peu triste qui semblait la prédestiner aux personnages de mélodrame : jeunes filles bien nées que le destin malmène et qui se trouvent aux prises avec la cruauté du monde. On l'applaudit aussi au Théâtre Sarah-Bernhardt. À l'écran elle fut encore, avec une sobre conviction, la blonde héroïne de Tristan et Yseult que Maurice Mariaud réalisa en I 920, puis Pauline de Revel, jeune maman méritante mais malheureuse du film de Charles Burguet La Bâillonnée en 1922. Andrée Lionel avait alors conquis un statut de vedette, que conforta son interprétation joli, élégante mais assez froide, de Marie-Antoinette dans L'Enfant-Ro... Lire plus

Claire Germaine Andrée Briquelot dite Andrée Lionel née le 2 décembre 1894 à Brest décédée le 26 mars 1996 Ay-Champagne veuve de Pierre Marmiesse, fille de Joseph Briquelot et de Marie Maugée. Née en Bretagne, elle débuta au cinéma en 1910 en jouant un bref rôle d'ange dans un film de Gaston Roudès dont le titre n'est pas connu. Andrée Lionel avait à l'écran une grâce un peu triste qui semblait la prédestiner aux personnages de mélodrame : jeunes filles bien nées que le destin malmène et qui se trouvent aux prises avec la cruauté du monde. On l'applaudit aussi au Théâtre Sarah-Bernhardt. À l'écran elle fut encore, avec une sobre conviction, la blonde héroïne de Tristan et Yseult que Maurice Mariaud réalisa en I 920, puis Pauline de Revel, jeune maman méritante mais malheureuse du film de Charles Burguet La Bâillonnée en 1922. Andrée Lionel avait alors conquis un statut de vedette, que conforta son interprétation joli, élégante mais assez froide, de Marie-Antoinette dans L'Enfant-Roi de Jean Kemm. Définitivement identifiée à « une reine qui a des malheurs », Andrée Lionel devint en 1924 l'héroïne d'un autre cinéroman : La Goutte de sang dont le tournage (entrepris par Jean Epstein, poursuivi par Mariaud) s'acheva dans la douleur. Pour cette raison peut-être, Andrée Lionel devait ne plus jamais apparaître à l'écran.