Jean baptiste Chameroy dit Jean Chameroy Lauréat du Conservatoire en 1875 et 1876, Jean Chameroy débuta à l'Ambigu, joua à Bruxelles en 1880. Il demeurait 10 boulevard de Clichy quand, en 1882, il fut un des témoins déclarant à la mairie du 9e arrondissement la naissance de Louis Blanche, fils du comédien François Blanche. Jean Chameroy joua au Gymnase de 1883 à 1886, passa au Châtelet pour La Reine Margot, au Palais-Royal en 1890. Après une tournée en Amérique avec Coquelin et Jane Hading, il entra en 1894 dans la troupe de Sarah Bernhardt où il joua bientôt prématurément les pères nobles, et fut nommé par la diva directeur de la scène. On appréciait son style solennel. C'est en 1910 qu'il débuta à l'écran dans une œuvre historique de Capellani, L'Évadé des Tuileries. Tout naturellement il fut un des partenaires de Sarah Bernhardt quand elle incarna à l'écran La Dame aux camélias et La Reine Élisabeth. Pour la SCAGL en 1913 Jean Chameroy fut à l'affiche d'œuvres d'Adrien Gaillard trè... Lire plus

Jean baptiste Chameroy dit Jean Chameroy Lauréat du Conservatoire en 1875 et 1876, Jean Chameroy débuta à l'Ambigu, joua à Bruxelles en 1880. Il demeurait 10 boulevard de Clichy quand, en 1882, il fut un des témoins déclarant à la mairie du 9e arrondissement la naissance de Louis Blanche, fils du comédien François Blanche. Jean Chameroy joua au Gymnase de 1883 à 1886, passa au Châtelet pour La Reine Margot, au Palais-Royal en 1890. Après une tournée en Amérique avec Coquelin et Jane Hading, il entra en 1894 dans la troupe de Sarah Bernhardt où il joua bientôt prématurément les pères nobles, et fut nommé par la diva directeur de la scène. On appréciait son style solennel. C'est en 1910 qu'il débuta à l'écran dans une œuvre historique de Capellani, L'Évadé des Tuileries. Tout naturellement il fut un des partenaires de Sarah Bernhardt quand elle incarna à l'écran La Dame aux camélias et La Reine Élisabeth. Pour la SCAGL en 1913 Jean Chameroy fut à l'affiche d'œuvres d'Adrien Gaillard très ancrées dans la tradition dramatique du Boulevard, comme La Closerie des Genêts et Trente ans ou la vie d'un joueur. Deux fois en 1914 il participa à des comédies. C'est pendant la guerre, en 1917, qu'il apparut dans un film pour la dernière fois.