Élève au Conservatoire de Paris, elle monte sur les planches à partir de 1945, et tourne dans de nombreux films jusqu'à la fin des années 1950. Également mannequin grâce à sa beauté, elle fait la couverture de nombreux magazines de presse féminine. En 1956, elle est engagée à la RTF pour animer Pique, pique et colégram, la première émission pour la jeunesse, diffusée tous les jeudis. En 1958, speakerine de la première chaîne de la télévision française jusqu'en 1975, devenant une des « célébrités » de la télévision française à cette période. En octobre 1961. Le 5 novembre 1961, en compagnie de P. Tchernia, elle présente L'Ami public numéro un. Elle présente également plusieurs émissions de variétés et de nombreux galas de chanteurs et d'humoristes. Elle joue également à plusieurs reprises la comédie dans de grands shows télévisés à l'occasion des fêtes de fin d'année. Ses amis chanteurs Mouloudji et F. Deguelt lui écrivent des chansons qu'elle enregistre à partir de 1958. En 1965, E... Lire plus

Élève au Conservatoire de Paris, elle monte sur les planches à partir de 1945, et tourne dans de nombreux films jusqu'à la fin des années 1950. Également mannequin grâce à sa beauté, elle fait la couverture de nombreux magazines de presse féminine. En 1956, elle est engagée à la RTF pour animer Pique, pique et colégram, la première émission pour la jeunesse, diffusée tous les jeudis. En 1958, speakerine de la première chaîne de la télévision française jusqu'en 1975, devenant une des « célébrités » de la télévision française à cette période. En octobre 1961. Le 5 novembre 1961, en compagnie de P. Tchernia, elle présente L'Ami public numéro un. Elle présente également plusieurs émissions de variétés et de nombreux galas de chanteurs et d'humoristes. Elle joue également à plusieurs reprises la comédie dans de grands shows télévisés à l'occasion des fêtes de fin d'année. Ses amis chanteurs Mouloudji et F. Deguelt lui écrivent des chansons qu'elle enregistre à partir de 1958. En 1965, Elle est récompensée par le prix de l’Académie Charles-Cros. Le 5 janvier 1975, elle clôture avec beaucoup d'émotion sa carrière de speakerine et les émissions de la première chaîne de l'ORTF, remplacée le lendemain par la nouvelle société publique TF1. Coproductrice de l'émission Le Monde de l'accordéon sur TF1 de janvier 1975 jusqu'en 1981, elle la présente également puis participe à de nombreuses émissions comme invitée, telles que Champs-Élysées ou L'Académie des neuf. P. Sevran l'invite à plusieurs reprises dans ses émissions. À partir de 1981, elle est évincée en raison de son engagement politique en faveur de Valéry Giscard d'Estaing pendant l'élection présidentielle de 1981, ce qu'elle considère jusqu'au bout de sa vie comme une grande injustice. En juillet 1984, elle co-présente durant trois semaines en compagnie de Sim l'émission Cocktail Maison sur TF1. L'une de ses dernières apparitions notables est un spot publicitaire qu'elle tourne pour la marque de surgelés « Vivagel ». En 1949, elle épouse le comédien Y. Vincent mais, malgré la naissance de leur fille l'année suivante, elle quitte le domicile conjugal au bout de quelques mois ; le divorce est prononcé en 1953. En 1960, elle se remarie avec un médecin, A. Fieschi, mais cette seconde union se termine elle aussi par un divorce en 1968. Elle vit par la suite avec le chanteur T. Sarapo, qui meurt dans un accident de vpoiture. Le projet d'une troisième union avec JC. Dauzonne, directeur de Bobino, son compagnon à partir de 1976, est finalement annulé. Son dernier compagnon est F. Janin (directeur des sports de TF1), qui reste son ami et voisin jusqu'en 1986. Elle est victime d'une grave agression en avril 1982. Après une fracture du péroné, elle reste alitée plusieurs semaines à l'automne 1984 et doit se battre contre une affection rénale contractée lors de son séjour à l'hôpital. Consommant beaucoup d'anxiolytiques et de somnifères, elle est admise en maison de repos durant l'été 1985, puis à nouveau en 1986. Elle se sent seule, persécutée, ne se supporte plus et refuse l'aide de ses proches. En 1986 elle avale une forte dose de barbituriques et se glisse dans son bain. Les pompiers mettent plus d'une heure à pénétrer dans son appartement et la trouvent morte. Elle est incinérée au du Père-Lachaise.