Élève de Paul Mounet, elle sortit en 1909 du Conservatoire avec un premier prix de comédie qui lui permit d'être engagée par Antoine à l'Odéon. La très jolie Madeleine Céliat y joua aussi bien L'École des ménages qu'Antar, Le Cid, Phèdre, Horace. C'est alors qu'elle débuta chez Pathé dans La Fin de Charles le Téméraire. En 1911 elle quitta l'Odéon pour le Théâtre Michel de Saint-Pétersbourg. Au bout d'une saison elle revint à Paris. Après quelques expériences chez Éclipse et avec Jasset chez Éclair, toujours dans le genre pathétique, Madeleine Céliat s'en alla en 1912 travailler dans les studios italiens ; divers tournages la ramenèrent passagèrement à Paris. En Italie elle interpréta plusieurs mélodrames contemporains ainsi que des péplums produits par le Film d'Art italien, exploités naturellement dans la péninsule puis en France quelques mois plus tard. Trois autres films furent réalisés par Ambrosio. La firme Aquila édita même en 1915 une bande curieusement intitulée Maddalena Celi... Lire plus

Élève de Paul Mounet, elle sortit en 1909 du Conservatoire avec un premier prix de comédie qui lui permit d'être engagée par Antoine à l'Odéon. La très jolie Madeleine Céliat y joua aussi bien L'École des ménages qu'Antar, Le Cid, Phèdre, Horace. C'est alors qu'elle débuta chez Pathé dans La Fin de Charles le Téméraire. En 1911 elle quitta l'Odéon pour le Théâtre Michel de Saint-Pétersbourg. Au bout d'une saison elle revint à Paris. Après quelques expériences chez Éclipse et avec Jasset chez Éclair, toujours dans le genre pathétique, Madeleine Céliat s'en alla en 1912 travailler dans les studios italiens ; divers tournages la ramenèrent passagèrement à Paris. En Italie elle interpréta plusieurs mélodrames contemporains ainsi que des péplums produits par le Film d'Art italien, exploités naturellement dans la péninsule puis en France quelques mois plus tard. Trois autres films furent réalisés par Ambrosio. La firme Aquila édita même en 1915 une bande curieusement intitulée Maddalena Celiat — où l'actrice française n'apparaissait pas — qu'il fallut rebaptiser L'Infanticida di Valroncy après la publication, dans La Stampa du 22 août 1915, d'un communiqué vengeur signé de la vraie Céliat. Revenue d'Italie, elle s'embarqua avec son mari le comédien Jeoffroy, Armand Numés Paul Escoffier, le jeune Charles Vanel Lucien Guitry en tête d'affiche avec sont épouse Jeanne Desclos, pour une longue tournée théâtrale en Amérique du sud. A cette époque, la carrière cinématique de Madeleine Céliat était déjà terminée.