Lieu de naissance:
Argelès-Gazost, Hautes-Pyrénées, France
Resaux sociaux
Philippe Oyhamburu
Philippe Oyhamburu, né Doyhamboure le 26 juin 1921 à Argelès-Gazost, est un danseur, chorégraphe, musicien, chef de chœur, auteur, homme de radio et conférencier qui a œuvré toute sa vie pour faire connaître la culture basque à travers le monde, notamment à la tête des ballets et chœurs Etorki avec lesquels il parcourt le monde pendant plusieurs décennies.
Il a notamment fait une tournée internationale de danse basque avec le groupe Etorki dont la plupart des représentations se sont réalisées en Amérique. Il a également pris la direction de plusieurs groupes artistiques consacrés à ce même pays et a multiplié différents engagements culturels: une émission sur France Bleu pendant plusieurs années ou encore le secrétariat général de la Société d'études basques.
Philippe Oyhamburu réside à Biarritz.
Philippe Doyhamboure est né d'un père gascon et d'une mère issue de l’aristocratie. À l'âge de 3 ans, en 1924, il immigre en Uruguay à Montevideo où il resta le temps de son enfance. Il ent...
Philippe Oyhamburu, né Doyhamboure le 26 juin 1921 à Argelès-Gazost, est un danseur, chorégraphe, musicien, chef de chœur, auteur, homme de radio et conférencier qui a œuvré toute sa vie pour faire connaître la culture basque à travers le monde, notamment à la tête des ballets et chœurs Etorki avec lesquels il parcourt le monde pendant plusieurs décennies.
Il a notamment fait une tournée internationale de danse basque avec le groupe Etorki dont la plupart des représentations se sont réalisées en Amérique. Il a également pris la direction de plusieurs groupes artistiques consacrés à ce même pays et a multiplié différents engagements culturels: une émission sur France Bleu pendant plusieurs années ou encore le secrétariat général de la Société d'études basques.
Philippe Oyhamburu réside à Biarritz.
Philippe Doyhamboure est né d'un père gascon et d'une mère issue de l’aristocratie. À l'âge de 3 ans, en 1924, il immigre en Uruguay à Montevideo où il resta le temps de son enfance. Il entretient cependant encore des liens familiaux importants avec le Pays basque nord où sa tante Marie et son oncle Augustin, gérant d'hôtel à Hendaye, se trouvent encore.
Dans une interview accordée à la télévision locale TVPI, il confie avoir vu l'arrivée de migrants espagnols venant particulièrement d'Euskadi fuyant la Guerre civile espagnole dès 1936. L'arrivée des Allemands en 1940 près de la côte basque marquera, après quelques rencontres d'euskaradun (en basque, personne maitrisant la langue basque), dont Michel d'Arcangues, son engagement pour l'abertzalisme (patriotisme basque) et la cause basque.
Philippe Oyhamburu s'intéresse à la politique en adhérant en 1956 au Parti communiste et en étant directeur du centre culturel de Vitry-sur-Seine de 1964 à 1966. Il quitte les deux au moment des événements de Prague pour se rapprocher des idées libertaires.
En 1976, il développe ses thèses politiques dans un ouvrage de 334 pages, La revanche de Bakounine ou De l'anarchisme à l'autogestion, qui paraîtra aux éditions Entente.
Il n'a également jamais caché sa sensibilité au nationalisme basque politique.
Dès les années 1940, Philippe Oyhamburu apprend le basque et ne cesse de se perfectionner au point de publier lui-même en basque et d'enseigner cette langue, notamment à l'université du temps libre de Biarritz et jusqu'à Paris chez des particuliers au cours de nombreux séjours pour faire répéter la phalange parisienne de son groupe.
En 1944, à Paris, à la Mutualité, il donnera une conférence sur le nationalisme basque. En 1948, à Biarritz, lors du 7e congrès d'Études basques, il donne deux conférences, l'une sur la danse basque (qui est publiée la même année dans la revue Eusko-Jakintza, volume 2, n° 4-5, p. 557-562 et rééditée dans VIIème Congrès d'Études Basques, Eusko Ikaskuntza, 2003, p. 893-895), l'autre intitulée «les néologismes outranciers de l'école sabinienne». À la fin des années 1940, Philippe Oyhamburu est secrétaire de la Société d'études basques. ...
Source: Article "Philippe Oyhamburu" de Wikipédia en français, soumis à la licence CC-BY-SA 3.0.