Marcel Azzola, né le 10 juillet 1927 à Paris (Ménilmontant) et mort le 21 janvier 2019 à Poissy (Yvelines), est un accordéoniste français.
Accompagnateur des plus grands chanteurs à succès dès les années 1950, il est l'illustre destinataire de l'apostrophe lancée par Jacques Brel dans la chanson Vesoul «Chauffe Marcel, Chauffe!», où l’on entend son chorus à l'accordéon.
La famille Azzola est originaire de Pradalunga, un petit village d’Italie, à côté de Bergame. Son père, Giuseppe, exerce le métier de maçon et dirige, le dimanche, un orchestre d’une vingtaine de mandolines. Après la fin de la Première Guerre mondiale, celui-ci s'exile en France afin d’échapper à l’embrigadement des chemises noires mussoliniennes. Il y arrive en 1921 et fait venir son épouse Angelina six mois plus tard. Ils s’installent rue des Amandiers, à Ménilmontant puis à Pantin.
Marcel naît le 10 juillet 1927, rue de la Chine (rue à laquelle il consacrera une mazurka homonyme qui figure parmi les classiques de ...
Marcel Azzola, né le 10 juillet 1927 à Paris (Ménilmontant) et mort le 21 janvier 2019 à Poissy (Yvelines), est un accordéoniste français.
Accompagnateur des plus grands chanteurs à succès dès les années 1950, il est l'illustre destinataire de l'apostrophe lancée par Jacques Brel dans la chanson Vesoul «Chauffe Marcel, Chauffe!», où l’on entend son chorus à l'accordéon.
La famille Azzola est originaire de Pradalunga, un petit village d’Italie, à côté de Bergame. Son père, Giuseppe, exerce le métier de maçon et dirige, le dimanche, un orchestre d’une vingtaine de mandolines. Après la fin de la Première Guerre mondiale, celui-ci s'exile en France afin d’échapper à l’embrigadement des chemises noires mussoliniennes. Il y arrive en 1921 et fait venir son épouse Angelina six mois plus tard. Ils s’installent rue des Amandiers, à Ménilmontant puis à Pantin.
Marcel naît le 10 juillet 1927, rue de la Chine (rue à laquelle il consacrera une mazurka homonyme qui figure parmi les classiques de son répertoire). Son père fait la connaissance de Joseph Colombo et se lie d’amitié avec le père de Joë Rossi, qui le motive pour que Marcel apprenne l’accordéon. À cette époque, on jouait de cet instrument le samedi soir dans les cafés: ainsi, il pourrait gagner sa vie.
Après avoir commencé par apprendre le violon en compagnie de ses deux sœurs aînées, il commence au bout d’une année à étudier l’accordéon et suit l’enseignement de son «premier vrai professeur» en la personne d’Attilio Bonhommi.
En 1939, il gagne son premier concours à Suresnes devant un jury composé notamment des Mousquetaires de l'accordéon: Médard Ferrero, V. Marceau, Louis Péguri et Adolphe Deprince. Il est alors membre de l'Amicale accordéoniste de l'Humanité5. Il rencontre la grande Fréhel à Pantin lors d’un radio-crochet au cinéma Central où il interprète la Csárdás de Vittorio Monti et gagne un service à liqueurs en remportant le premier prix.
Pendant la guerre, il prend des leçons avec Médard Ferrero qui l’initie à la musique classique: Rossini, Albeniz, Bach, Beethoven, Debussy, etc. Entre deux leçons, il joue dans un orchestre de l’amicale des Aveugles de Pantin et, particulièrement, un air tiré des Contes d’Hoffmann d’Offenbach qui est fort apprécié par l’assistance. Pour subvenir à ses besoins, il joue également en soirée dans des brasseries et des cabarets. Un soir, on lui propose dans un dancing de remplacer au pied levé un collègue indisponible. Problème: la musique demandée est un tango joué exclusivement au bandonéon, instrument que Marcel Azzola ne possède pas. Il n'est alors pas assez riche pour s'offrir un instrument dit «chromatique» qui offre le système le plus proche de celui du bandonéon, tandis que l'apprentissage d'un système dit «diatonique» en une journée est ardu, même pour Azzola. Il se rabat alors sur un bandonéon économique qui a la particularité de combiner les deux systèmes. C'est à partir de cette occasion qu'il élargit son domaine de compétence et créé son propre style. ...
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