El Hadj M'hamed El Anka en arabe (الحاج محمد العنقة), de son vrai nom Mohamed Idir Aït Ouarab (en kabyle: Muḥend Yidir At Waɛrab, en tifinagh: ⵎⵓⵃⴰⵏⴷ ⵢⵉⴷⵉⵔ ⴰⵜ ⵓⴰⵔⴰⴱ), né à la Casbah d'Alger le 20 mai 1907 au sein d'une famille originaire de Azeffoun en Grande Kabylie, est précurseur et maître de la chanson chaâbi algérienne, mort le 23 novembre 1978. Il est le père de Mustapha El Anka, Sid Ali Halo et Abdel Hadi Halo.
Hadj El Anka, grandit dans une maison au 4 rue de Tombouctou, dans Casbah d’Alger. Hadj El Anka, également surnommé “le phénix”, a grandi dans une famille modeste. Son père, Mohamed Ben Hadj Saîd, souffrant le jour de sa naissance, dut être suppléé par un parent maternel pour la déclaration à l’état civil, ainsi naquit un quiproquo au sujet du nom patronymique d’El Anka. Il fréquenta trois écoles successivement de 1912 à 1918: une école coranique chez Cheikh Si Mohand Arezki à Bir Djebbah (1912-1914), l’école de Brahim Fatah (Casbah) de 1914 à 1917, et enfin l’école norm...
El Hadj M'hamed El Anka en arabe (الحاج محمد العنقة), de son vrai nom Mohamed Idir Aït Ouarab (en kabyle: Muḥend Yidir At Waɛrab, en tifinagh: ⵎⵓⵃⴰⵏⴷ ⵢⵉⴷⵉⵔ ⴰⵜ ⵓⴰⵔⴰⴱ), né à la Casbah d'Alger le 20 mai 1907 au sein d'une famille originaire de Azeffoun en Grande Kabylie, est précurseur et maître de la chanson chaâbi algérienne, mort le 23 novembre 1978. Il est le père de Mustapha El Anka, Sid Ali Halo et Abdel Hadi Halo.
Hadj El Anka, grandit dans une maison au 4 rue de Tombouctou, dans Casbah d’Alger. Hadj El Anka, également surnommé “le phénix”, a grandi dans une famille modeste. Son père, Mohamed Ben Hadj Saîd, souffrant le jour de sa naissance, dut être suppléé par un parent maternel pour la déclaration à l’état civil, ainsi naquit un quiproquo au sujet du nom patronymique d’El Anka. Il fréquenta trois écoles successivement de 1912 à 1918: une école coranique chez Cheikh Si Mohand Arezki à Bir Djebbah (1912-1914), l’école de Brahim Fatah (Casbah) de 1914 à 1917, et enfin l’école normale de Bouzareah jusqu’en 1919.
Sur recommandation de Si Saïd Larbi, un musicien de renom, jouant au sein de l’orchestre de Mustapha Nador à Alger, le jeune M’hamed obtint le privilège d’assister aux fêtes animées par ce maître qu’il vénérait. Durant le mois de ramadan de l’année 1917, le cheïkh remarqua le jeune M’hamed et son sens du rythme, lui permettant de tenir le tar (tambour) au sein de son orchestre. Plus tard, Kéhioudji (Ayad Mohamed), un demi-frère de Hadj M’rizek, le reçut en qualité de musicien à plein temps au sein de l’orchestre qui animait les cérémonies de henné réservées généralement aux artistes débutants. Après le décès de cheïkh El Nadhor (de son vrai nom Saidji) en 1925 à Cherchell, ville d’origine de son épouse où il venait juste de s’installer, Hadj El Anka participa aux cours de chant prodigués par le cheïkh Reghai Abderrahmane (Abderrahmane Saidi), enseignement qu’il suivit avec assiduité de 1927 à 1932.
Au début des années 1930, El Anka voit sa popularité favorisée par les moyens modernes du phonographe et de la radio. C'est à cette époque qu'il a introduit dans les orchestres medh plusieurs instruments le banjo, la Derbouka, le piano... et surtout il demande au luthier Jean Bellido de lui redessiner sa demi-mandoline en allongeant le manche tout en agrandissant la table d'harmonie, aboutissant au mandole typiquement Algérien que nous connaissons aujourd'hui. En 1932, le sultan du Maroc, Mohammed V, le convie à l’occasion de la Fête du trône. Dès son retour de La Mecque en 1937, il reprend ses tournées en Algérie et en France et renouvelle sa formation, avec Mustapha Skandrani comme son chef d'orchestre.
El Hadj El Lanka a interprété près de 360 poésies (qassaid) et produit environ 130 disques. Après plus de cinquante ans de carrière, El Anka animera les deux dernières soirées de sa carrière jusqu'à l'aube, en 1976, à Cherchell, pour le mariage du petit-fils de son maître cheïkh Mustapha Nador et, en 1977, à El-Biar, chez des familles qui lui étaient très attachées. Il meurt le 23 novembre 1978, à Alger, et est enterré au cimetière d'El-Kettar à Alger.