Lieu de naissance:
Sainte-Menehould, Marne, France
Resaux sociaux
Michel Crozier
Michel Crozier, né le 6 novembre 1922 à Sainte-Menehould (Marne) et mort le 23 mai 2013 à Paris 14e, est un sociologue français.
Il est le principal concepteur de l'analyse stratégique et de l'action collective en sociologie des organisations.
À partir de 1999, il est membre de l'Académie des sciences morales et politiques (élu au fauteuil de François Lhermitte).
Michel Crozier suit des études économiques et commerciales à HEC Paris. Il obtient une licence de droit en 1949. Il est docteur ès lettres en 1969.
Michel Crozier part sur le terrain aux États-Unis pour étudier les syndicats. Quatorze mois d'études lui donnent le goût de l'enquête et du travail sur le terrain.
Revenu en France, il publie les résultats de son enquête, passe un doctorat en droit et entre au Centre national de la recherche scientifique (CNRS) avec pour projet d'étudier «pourquoi les employés n'ont pas la conscience de classe que leur suppose la théorie marxiste?».
Il travaille au sein de l'ISST (Institut de...
Michel Crozier, né le 6 novembre 1922 à Sainte-Menehould (Marne) et mort le 23 mai 2013 à Paris 14e, est un sociologue français.
Il est le principal concepteur de l'analyse stratégique et de l'action collective en sociologie des organisations.
À partir de 1999, il est membre de l'Académie des sciences morales et politiques (élu au fauteuil de François Lhermitte).
Michel Crozier suit des études économiques et commerciales à HEC Paris. Il obtient une licence de droit en 1949. Il est docteur ès lettres en 1969.
Michel Crozier part sur le terrain aux États-Unis pour étudier les syndicats. Quatorze mois d'études lui donnent le goût de l'enquête et du travail sur le terrain.
Revenu en France, il publie les résultats de son enquête, passe un doctorat en droit et entre au Centre national de la recherche scientifique (CNRS) avec pour projet d'étudier «pourquoi les employés n'ont pas la conscience de classe que leur suppose la théorie marxiste?».
Il travaille au sein de l'ISST (Institut des Sciences Sociales et du Travail) qui se fonde à cette époque avec des financements de l'aide Marshall. Les résultats de sa première recherche empirique sur les Chèques Postaux, publiés au CNRS sous le titre Petits fonctionnaires au travail, le font connaitre des sociologues du travail réunis autour de Georges Friedmann.
Entre 1955 et 1959, les enquêtes se succèdent: recherche-action dans une grande banque, recherche extensive dans six compagnies d'assurances, enquête dans les manufactures de tabac du SEITA.
En 1959, il est invité par la Fondation Ford à Palo Alto en Californie, ce qui le conduit à publier en anglais, puis en français sa thèse d'État: Le Phénomène bureaucratique (1964). Comme l'indique le sous-titre de l'ouvrage (Essai sur les tendances bureaucratiques des systèmes d'organisation modernes et sur leurs relations en France avec le système social et culturel.), Crozier explique que le système bureaucratique français ne correspond pas au modèle d'organisation rationnelle décrit dans Économie et société, l'ouvrage de référence de Max Weber. Et ce, pour deux raisons principales: d'une part, Crozier met en évidence l'existence en France d'un modèle culturel national de bureaucratie, d'autre part, il met en exergue le rôle des stratégies des acteurs dans les dysfonctionnements organisationnels. Cet ouvrage contient les bases de ce qui deviendra plus tard son «Analyse stratégique des Organisations».
En 1959 toujours, il crée avec quatre autres sociologues (Jean-Daniel Reynaud, Alain Touraine, Jean-René Tréanton) la revue Sociologie du travail.
Michel Crozier fonde en 1962 au CNRS une équipe de recherche: le CSO (Centre de sociologie des organisations) où il continue d'approfondir son approche de l'analyse des organisations, mais où il ouvre un nouveau chantier sur le thème de «L'administration française, face au changement». ...
Source: Article "Michel Crozier" de Wikipédia en français, soumis à la licence CC-BY-SA 3.0.