Tahar Hannache (en arabe : طاهر حناش), de son vrai nom Tahar Ben Kouider Belhannache, est un acteur, réalisateur, directeur de la photographie et scénariste algérien, né le 26 novembre 1898 à Constantine. Il est considéré comme le pionnier du cinéma algérien. Tahar Hannache, à l'âge de dix ou onze ans, découvre les films de Charlie Chaplin. Fasciné, sa passion pour le cinéma s'accroît et devient un assidue des ciné-bus, et du nouveau cinéma de Constantine, le Nunez, où il décortique, analyse les films qu'il a souvent vu plusieurs fois.
Plus tard, son père fera faillite et décèdera peu de temps après. Très affecté par cette perte, Tahar Hannache qui est appelé au service militaire français, est démobilisé en 1920 en France. Un jour, il visite un studio de cinéma mythique parisien, un réalisateur qui cherchait des visages arabes, le remarque et l'embauche. Ensuite, Tahar saisira toutes les opportunités qui s'offrent à lui, exerçant plusieurs professions cinématographiques, de directeur...
Tahar Hannache (en arabe : طاهر حناش), de son vrai nom Tahar Ben Kouider Belhannache, est un acteur, réalisateur, directeur de la photographie et scénariste algérien, né le 26 novembre 1898 à Constantine. Il est considéré comme le pionnier du cinéma algérien. Tahar Hannache, à l'âge de dix ou onze ans, découvre les films de Charlie Chaplin. Fasciné, sa passion pour le cinéma s'accroît et devient un assidue des ciné-bus, et du nouveau cinéma de Constantine, le Nunez, où il décortique, analyse les films qu'il a souvent vu plusieurs fois.
Plus tard, son père fera faillite et décèdera peu de temps après. Très affecté par cette perte, Tahar Hannache qui est appelé au service militaire français, est démobilisé en 1920 en France. Un jour, il visite un studio de cinéma mythique parisien, un réalisateur qui cherchait des visages arabes, le remarque et l'embauche. Ensuite, Tahar saisira toutes les opportunités qui s'offrent à lui, exerçant plusieurs professions cinématographiques, de directeur de la photographie à assistant à la réalisation, cadreur, et jouera des rôles importants en tant que comédien.
En 1938, Tahar Hannache crée sa propre société de production dénommée Taha Film et signe sa première réalisation personnelle Aux Portes du Sahara.
A la fin de la Seconde Guerre Mondiale, sa notoriété de directeur de la photographie talentueux s'accroit, mais l'occupation allemande de la France freine la production cinématographique. Il est rappelé dans les Forces françaises libres et l'Armée alliée à Casablanca de 1942 à 1945. Durant cette période, il a travaillera dans la division audiovisuelle de l'armée. Il filmera de nombreux défilés militaires, des dizaines de reportages d'actualité importants et documenté des événements historiques. Après la fin de la guerre, en 1942, la carte de cinéaste lui est délivrée sous le numéro 7951et devient le premier arabe et africain à se voir attribuer une carte professionnelle de cinéaste.
En 1952, Tahar Hannache réalise Les Plongeurs Du Désert avec le poète et acteur Himoud Brahimi, qui sera considéré comme la première production entièrement algérienne. La pellicule sera détruite, et le poète Jean Sénac dira : « Sait-on que le film Les Plongeurs Du Désert, fut boycotté sous prétexte qu’il était entièrement financé, réalisé et joué par des “autochtones” ».
En 1956, il se marie à l'âge de 58 ans, aura quatre filles. La même année, la Radiodiffusion-télévision française est crée en Algérie. Tahar Hannache y est intégré, il est en charge de la supervision de l'équipe algérienne. Il ouvrira la porte à de nombreux noms importants du futur cinéma algérien indépendant, et enverra certains éléments de son équipe à l'étranger pour y étudier dans des instituts de cinéma. Après l'indépendance en 1962, il a contribuera avec d'autres, a assurer la poursuite de la diffusion télévisée lors de la transition de la RTF à la toute nouvelle Radiodiffusion Télévision Algérienne, et d'assurer la continuité des programmes qui ne seront jamais interrompus. À cette époque, il est responsable de la production audiovisuelle, période déterminante pour la construction du cinéma algérien.
Tahar Hannache, qui a durant sa vie œuvré et participé à plus de 80 films, décède le 1er Aout 1972, à l'hôpital de Médéa en Algérie. Il repose au cimetière d'El Alia à Alger.