Né à la Casbah d’Alger en 1935, Mustapha Preure (en arabe : مصطفى بريور) a fréquenté l’école Sarrouy à Soustara, et s'était lancé, alors qu’il n’avait que 6 ans, dans la pratique du 4e Art avec la troupe théâtrale "El Kotb" de la Pêcherie d’Alger, au sein des Scouts musulmans algériens.
Quelques temps après, il intègre la troupe "El Manar El Djazaïri", alors sous la houlette de Mohamed Zinet et Réda Bastandji, et participe à plusieurs tournées de sensibilisation à travers le territoire national pour soutenir la révolution armée contre le colonialisme français. Egalement percussionniste et virtuose du tar, il part à Paris en 1953, après avoir fait partie de l’orchestre dirigé par Mustapha Sahnoun, aux côtés de musiciens de renom, à l’instar du violoniste Mohamed Mokhtari et du flûtiste et compositeur Ahmed Malek. En 1955, il participe au Festival mondial de la jeunesse avec Mahieddine Bachtarzi, Sid Ali Kouiret, Yahia Ben Mebrouk et d’autres comédiens pionniers de l’action théâtrale al...
Né à la Casbah d’Alger en 1935, Mustapha Preure (en arabe : مصطفى بريور) a fréquenté l’école Sarrouy à Soustara, et s'était lancé, alors qu’il n’avait que 6 ans, dans la pratique du 4e Art avec la troupe théâtrale "El Kotb" de la Pêcherie d’Alger, au sein des Scouts musulmans algériens.
Quelques temps après, il intègre la troupe "El Manar El Djazaïri", alors sous la houlette de Mohamed Zinet et Réda Bastandji, et participe à plusieurs tournées de sensibilisation à travers le territoire national pour soutenir la révolution armée contre le colonialisme français. Egalement percussionniste et virtuose du tar, il part à Paris en 1953, après avoir fait partie de l’orchestre dirigé par Mustapha Sahnoun, aux côtés de musiciens de renom, à l’instar du violoniste Mohamed Mokhtari et du flûtiste et compositeur Ahmed Malek. En 1955, il participe au Festival mondial de la jeunesse avec Mahieddine Bachtarzi, Sid Ali Kouiret, Yahia Ben Mebrouk et d’autres comédiens pionniers de l’action théâtrale algérienne.
Contacté en 1958 par le révolutionnaire et héros de la bataille d'Alger Osman Hadji dit Ramel, Mustapha Preure avait rejoint les rangs des moudjahidines et fut incarcéré à la prison d’El Harrach, puis à Blida, jusqu’à sa sortie où il rencontrera El Hachemi Guerrouabi qui deviendra son meilleur ami. En 1962 à Oujda, il a rencontré la troupe du FLN qui venait de Tunis, qu’il ne quittera jamais, commençant au TNA par faire partie de l’Orchestre avant de s’occuper de la retransmission à la Radio algérienne de plusieurs spectacles. Il va également contribuer avec de grands noms, comme Mohamed Boudia, Mustapha Kateb, Taha El Amiri et d’autres encore, à la nationalisation de l’Ex. Opéra d’Alger, devenu alors le 8 janvier 1963, Théâtre National Algérien.
Mustapha Preure comptant à son actif plus de 80 films, dont une cinquantaine d’œuvres télévisées et plusieurs dizaines de pièces radiophoniques, dont une centaine de lectures de romans à l’époque des regrettés, Mohamed Touri et Rouiched, entre autres, "Enness elli m’aâna" (Théâtre), "La nuit a peur du soleil", "Les portes du silence", "Chafika baâd El'likae" ou encore, "Le brocanteur" (feuilleton)...
Il décèdera a Alger a l’age de 87 ans des suites de complications dues au Coronavirus (Covid-19).