Lieu de naissance:
Saint-Mandé, Val-de-Marne, France
Resaux sociaux
Dominique Laffin
Dominique Laffin, née à Saint-Mandé le 3 juin 1952 et morte à Paris le 11 juin 1985, est une actrice française.
Le père de Dominique Laffin, André Laffin, chirurgien dentiste et homme politique (il est député de l'Yonne), meurt lorsqu'elle a quatorze ans. Elle pratique d'abord divers métiers alimentaires (baby-sitter, fleuriste, hôtesse, standardiste...). En 1981, elle se confie sur son choix de devenir actrice dans les années 1970. «À 22 ans, j'avais l'impression d'en avoir cinquante! J'étais mariée, mère d'une petite fille et isolée en banlieue sans voiture. Un moment, j'ai eu l'impression que la vie s'était arrêtée. Et quand, tout d'un coup, j'ai décidé de changer de vie et de devenir comédienne, je me suis libérée tellement brutalement et avec une telle force, que rien ne pouvait plus m'arrêter. J'ai couru de production en production en sentant que cela allait être payant et effectivement, sans jamais rien avoir appris de ce métier, j'ai été engagée pour jouer dans Dites-lui que j...
Dominique Laffin, née à Saint-Mandé le 3 juin 1952 et morte à Paris le 11 juin 1985, est une actrice française.
Le père de Dominique Laffin, André Laffin, chirurgien dentiste et homme politique (il est député de l'Yonne), meurt lorsqu'elle a quatorze ans. Elle pratique d'abord divers métiers alimentaires (baby-sitter, fleuriste, hôtesse, standardiste...). En 1981, elle se confie sur son choix de devenir actrice dans les années 1970. «À 22 ans, j'avais l'impression d'en avoir cinquante! J'étais mariée, mère d'une petite fille et isolée en banlieue sans voiture. Un moment, j'ai eu l'impression que la vie s'était arrêtée. Et quand, tout d'un coup, j'ai décidé de changer de vie et de devenir comédienne, je me suis libérée tellement brutalement et avec une telle force, que rien ne pouvait plus m'arrêter. J'ai couru de production en production en sentant que cela allait être payant et effectivement, sans jamais rien avoir appris de ce métier, j'ai été engagée pour jouer dans Dites-lui que je l'aime».
En 1977, elle tourne son premier film, La nuit, tous les chats sont gris de Gérard Zingg, dans lequel elle rencontre Gérard Depardieu qu'elle retrouvera la même année dans Dites-lui que je l'aime de Claude Miller. On la verra par la suite dans la seule comédie où elle jouera, Les Petits Câlins de Jean-Marie Poiré, avec Josiane Balasko.
Elle est nommée en 1980 aux Césars comme meilleure actrice pour son interprétation dans La Femme qui pleure de Jacques Doillon. C'est finalement Miou-Miou qui obtient le César pour La Dérobade. En 1980, elle reçoit le prix Suzanne-Bianchetti, qui récompense la jeune actrice la plus prometteuse.
Elle se cantonne ensuite à des films exigeants mais peu diffusés, dont certains restés inédits comme À propos de neige fondue (1979) de Gilles Katz, Instants de vie — Instincts de femme (1980) de Claude Othnin-Girard ou Un homme à l'endroit, un homme à l'envers (1983) de Madeleine Laïk. Elle tourne dans d'autres premiers films comme Félicité de Christine Pascal ou Tapage nocturne de Catherine Breillat. Elle refuse la proposition d'Alain Delon de jouer avec lui dans Le Toubib à cause de divergences idéologiques: elle lui lance un verre au visage lors d'une soirée après qu'il a proféré une remarque sexiste. Elle fait un détour par le cinéma allemand avec La Main dans l'ombre (System ohne Schatten) de Rudolf Thome, et par le cinéma italien avec Pipicacadodo (Chiedo asilo) de Marco Ferreri. Elle revient en France avec L'Empreinte des géants de Robert Enrico, L'Œil du maître de Stéphane Kurc, Liberty belle de Pascal Kané et surtout Garçon! de Claude Sautet.
Elle meurt subitement d'une crise cardiaque, huit jours après son trente-troisième anniversaire, dans son appartement du Faubourg Saint-Antoine à Paris où elle sera retrouvée dans sa baignoire. Sa tombe se trouve au cimetière de Montmartre, en plein cœur de la 21e division, près de celle de François Truffaut.
Laurent Perrin, qui l'a dirigée dans Passage secret, réalise un documentaire sur elle en 2007. Dans son livre Le Festival de Cannes, Frédéric Mitterrand revient sur cette actrice dont il garde un souvenir ému. ...
Source: Article "Dominique Laffin " de Wikipédia en français, soumis à la licence CC-BY-SA 3.0.