Né en Algérie le 27 septembre 1949 à Ksar Chellala, à la frontière du désert, fréquente l’Académie de Liège et termine ses études artistiques en 1976. De retour en Algérie, il est professeur dans l’enseignement artistique de Cherchell, ville située au bord de l’eau. A la recherche constante d’un port d’attache, il va et vient entre l’Algérie et la Belgique et demeure à Liège depuis 1988.
Peintre de l’émotion, Djamel Merbah associe recherche des formes et recherche gestuelle. Après une période de maturation durant laquelle l’artiste se pose des questions sur la vie intérieure et quotidienne, il peint spontanément pour aboutir ainsi à une expression non préconçue.
Célébré au niveau international, l’artiste Djamel Merbah a reçu de nombreuses récompenses. Il a exposé dans plusieurs pays : Algérie, Allemagne, Belgique, France, Pays-Bas, Portugal. Il a également participé à de nombreuses expositions collectives dans le monde. On ne saurait passer devant un tableau de Djamel Merbah sans s’...
Né en Algérie le 27 septembre 1949 à Ksar Chellala, à la frontière du désert, fréquente l’Académie de Liège et termine ses études artistiques en 1976. De retour en Algérie, il est professeur dans l’enseignement artistique de Cherchell, ville située au bord de l’eau. A la recherche constante d’un port d’attache, il va et vient entre l’Algérie et la Belgique et demeure à Liège depuis 1988.
Peintre de l’émotion, Djamel Merbah associe recherche des formes et recherche gestuelle. Après une période de maturation durant laquelle l’artiste se pose des questions sur la vie intérieure et quotidienne, il peint spontanément pour aboutir ainsi à une expression non préconçue.
Célébré au niveau international, l’artiste Djamel Merbah a reçu de nombreuses récompenses. Il a exposé dans plusieurs pays : Algérie, Allemagne, Belgique, France, Pays-Bas, Portugal. Il a également participé à de nombreuses expositions collectives dans le monde. On ne saurait passer devant un tableau de Djamel Merbah sans s’y arrêter et s’y arrêtant on ne pourrait le recevoir sans convoquer l’intelligence sensible de l’œil. Un premier regard, qu’il soit ou non le fruit d’une inadvertance, sortira ébloui d’un périmètre sacré où l’artiste a circonscrit la plus douce des lumières comme le plus ardent des feux. Que le regard s’attarde – au reste comment pourrait-il faire autrement – et c’est le “trait” lui-même, celui qui obéit aux prescriptions du formel et par lequel le figuratif instaure son genre, c’est ce trait qui nous interpelle. Il convient de le suivre lorsque capturant la femme tout en lui faisant don de la plus rayonnante des libertés, il épouse, aux frontières de l’intangible, aussi bien la courbe qui se dilue que la ligne qui se brise… Car c’est précisément à l’intérieur de ces “défaillances” volontaires du pourtour que se situe le repère du sens. Il ne s’agit pas d’affirmer Ceci est une femme ou Ceci est une fête et de “boucler” ainsi la légende. Le peintre préférera le paradoxal intitulé “Sans Titre” à toute désignation explicite, laissant au regardant la liberté de s’approprier l’œuvre en l’interprétant à sa propre manière… (Liliane GUISSET)