Yannick Seigneur, né le 24 mai 1941 à Paris et décédé le 28 novembre 2001 à Passy (Haute-Savoie), est un alpiniste qui a à son actif plus de 500 ouvertures de voies. Considéré comme l'un des plus brillants guides de sa génération, Yannick Seigneur est le premier Français à avoir gravi trois « 8 000 ». Il est père de quatre enfants : Loic, Yann-Éric, Adriane et Raphaëlle.
Il passe ses dix premières années entre Paris, où son père travaille comme déménageur, et Megève, où son grand-père agriculteur lui apprend à garder les moutons. À l'âge de 10 ans, ses parents reviennent à Megève, sans qu'il soit pour autant intéressé à l'alpinisme. À 18 ans, il intègre l'école d'ingénieurs INSA de Lyon, et obtient son diplôme 5 ans plus tard. Sportif, champion de France universitaire d'athlétisme en 1961, il découvre l'alpinisme grâce à quelques amis, dont Jean-Paul Paris. En 1965, il obtient son diplôme de guide de haute montagne et s'installe à Chamonix.
À son époque, il fut le meilleur alpiniste ...
Yannick Seigneur, né le 24 mai 1941 à Paris et décédé le 28 novembre 2001 à Passy (Haute-Savoie), est un alpiniste qui a à son actif plus de 500 ouvertures de voies. Considéré comme l'un des plus brillants guides de sa génération, Yannick Seigneur est le premier Français à avoir gravi trois « 8 000 ». Il est père de quatre enfants : Loic, Yann-Éric, Adriane et Raphaëlle.
Il passe ses dix premières années entre Paris, où son père travaille comme déménageur, et Megève, où son grand-père agriculteur lui apprend à garder les moutons. À l'âge de 10 ans, ses parents reviennent à Megève, sans qu'il soit pour autant intéressé à l'alpinisme. À 18 ans, il intègre l'école d'ingénieurs INSA de Lyon, et obtient son diplôme 5 ans plus tard. Sportif, champion de France universitaire d'athlétisme en 1961, il découvre l'alpinisme grâce à quelques amis, dont Jean-Paul Paris. En 1965, il obtient son diplôme de guide de haute montagne et s'installe à Chamonix.
À son époque, il fut le meilleur alpiniste français, en compétition avec l’Italien Reinhold Messner pour la conquête des quatorze « 8000 ». Yannick Seigneur fut le précurseur des expéditions alpines en Himalaya, une technique d’ascension reprise par tous les grands alpinistes aujourd’hui. Mais en revendiquant ouvertement d’être un professionnel de l’alpinisme qui commercialise ses exploits, – via le sponsoring, la publicité, la médiatisation et les films – Yannick Seigneur a fortement heurté ses contemporains, qui lui ont reproché de vendre son âme au diable. Il a été rejeté et ostracisé par le milieu de la montagne, car il incarnait une forme de marchandisation de l’alpinisme pour sa seule gloire, un fait devenu banal dans le monde de l’alpinisme… Il n’empêche qu’il a ouvert la voie à la « starisation » des alpinistes dans les années 1980, aux exploits individuels – vitesse, enchaînement de plusieurs sommets – et aux expéditions commerciales dont il fut aussi le précurseur. Être trop en avance sur son époque se paie parfois très cher. Yannick Seigneur fut un alpiniste iconoclaste…
Yannick Seigneur décèdera d'un cancer le le 28 novembre 2001 et sera hinumé au cimetière de Chamonix.