Jean-Marc Boivin, né le 6 avril 1951 à Dijon et mort le 17 février 1990, au Venezuela près du Salto Angel, est un alpiniste, skieur extrême, parapentiste, spéléologue et base-jumper français. Il a réalisé plusieurs films ayant gagné des récompenses. Il détient des records d'altitude en deltaplane et en parapente ; il a d'ailleurs été le premier à descendre l'Everest en parapente.
Cet "aventurier des temps modernes" comme il se définissait lui-même est d'origine dijonnaise et fait ses premières armes de grimpeurs à Fissin et aux difficiles falaises de calcaire des roches de Cormot. Véritable touche-à-tout de l'aventure, Jean-Marc Boivin se distingue par la diversité de ses talents : grimpeur, guide de haute montagne, glacièriste, parapentiste, skieur de pente raide, cet homme, connu pour sa gentillesse et sa chaleur a une sacré energie ! Ses vingt années d'aventure connaissent de grandes étapes qui ponctuent sa carrière. L'hiver 1977 est propice au ski extrême : il réussit ses 8 premiè...
Jean-Marc Boivin, né le 6 avril 1951 à Dijon et mort le 17 février 1990, au Venezuela près du Salto Angel, est un alpiniste, skieur extrême, parapentiste, spéléologue et base-jumper français. Il a réalisé plusieurs films ayant gagné des récompenses. Il détient des records d'altitude en deltaplane et en parapente ; il a d'ailleurs été le premier à descendre l'Everest en parapente.
Cet "aventurier des temps modernes" comme il se définissait lui-même est d'origine dijonnaise et fait ses premières armes de grimpeurs à Fissin et aux difficiles falaises de calcaire des roches de Cormot. Véritable touche-à-tout de l'aventure, Jean-Marc Boivin se distingue par la diversité de ses talents : grimpeur, guide de haute montagne, glacièriste, parapentiste, skieur de pente raide, cet homme, connu pour sa gentillesse et sa chaleur a une sacré energie ! Ses vingt années d'aventure connaissent de grandes étapes qui ponctuent sa carrière. L'hiver 1977 est propice au ski extrême : il réussit ses 8 premières descentes. L'été suivant, il ouvre une nouvelle voie côtée Extrêment Difficile au Mont Blanc du Tacul. En 1980, son ascension éclair de la face nord du Cervin en solo laisse rêveur : 4h10mns. Le 26 septembre 1986, "l'homme-oiseau" s'envole du sommet de l'Everest, pour descendre du toit du monde en parapente durant 12 minutes de "bonheur" selon ses propres termes. Mais, le grand public a surtout retenu le fantastique show joué par Jean-Marc en mars 1986 quand il réussit à enchaîner les quatre faces nord en hivernale du Mont-Blanc en moins de vingt heures, en conjuguant à la fois ses talents de skieur extrême, d'alpiniste, de parachutiste et de virtuose de l'aile delta. En delta, il détient plusieurs records du monde en sautant notamment du sommet de l'Aconcagua et parcourant quelques 34 kms en parapente depuis le sommet du Mont-Blanc.
Le 16 février 1990, suivi par une équipe de télévision filmant pour l'émission Ushuaïa, le magazine de l'extrême, Jean-Marc Boivin réussit un saut de près de 1 000 mètres en base-jump depuis la cascade du Salto Angel, la plus haute chute d'eau du monde, sur l'Auyan Tepuy, au Venezuela. Le lendemain, il décide de réitérer l'exploit depuis, cette fois, le sommet de la chute proprement dite, à 979 mètres. Or, une femme, Catherine, qui avait sauté juste avant lui s'étant blessée à l'issue de sa chute, Jean-Marc Boivin sauta juste après afin de lui porter secours. Mais, à la fin du saut, il entra en collision avec un arbre. À l'équipe venue lui porter secours en hélicoptère, il indiqua d'aller d'abord secourir la personne qui avait sauté avant lui. Lorsque l'équipe revint auprès de lui, il était décédé d'une hémorragie interne, à l'âge de 38 ans. Il est le premier Français décédé en Base Jump.