Né le 10 avril 1930 dans une famille de la bourgeoisie parisienne, Michel Polac est le fils d'un ancien combattant de la Première Guerre mondiale, juif et pétainiste, mort en déportation à Auschwitz pendant la Seconde Guerre mondiale, et dont il n'apprend les conditions de la disparition que cinquante ans plus tard. Neveu de Clara Goldschmidt, femme d'André Malraux, Michel Polac épouse une héritière de la dynastie Kadjar, de dix ans son aînée, qu'il quitte après quelques semaines. Il se marie ensuite avec Dominique, journaliste du magazine Vogue. Il se sépare d'elle quelques années plus tard après avoir eu avec elle une fille, Juliette. Enfin, il épouse Nadia.
En 1947, âgé de 17 ans, il est repéré par Jean Tardieu et intègre le Club d'essai, « laboratoire expérimental » de la RDF8 : « J'étais encore lycéen à Janson de Sailly, raconte Michel Polac, j'animais, avec des camarades, un journal lycéen fait de bric et de broc, Entre nous, que nous diffusions dans tous les lycées de Paris ». ...
Né le 10 avril 1930 dans une famille de la bourgeoisie parisienne, Michel Polac est le fils d'un ancien combattant de la Première Guerre mondiale, juif et pétainiste, mort en déportation à Auschwitz pendant la Seconde Guerre mondiale, et dont il n'apprend les conditions de la disparition que cinquante ans plus tard. Neveu de Clara Goldschmidt, femme d'André Malraux, Michel Polac épouse une héritière de la dynastie Kadjar, de dix ans son aînée, qu'il quitte après quelques semaines. Il se marie ensuite avec Dominique, journaliste du magazine Vogue. Il se sépare d'elle quelques années plus tard après avoir eu avec elle une fille, Juliette. Enfin, il épouse Nadia.
En 1947, âgé de 17 ans, il est repéré par Jean Tardieu et intègre le Club d'essai, « laboratoire expérimental » de la RDF8 : « J'étais encore lycéen à Janson de Sailly, raconte Michel Polac, j'animais, avec des camarades, un journal lycéen fait de bric et de broc, Entre nous, que nous diffusions dans tous les lycées de Paris ». Il multiplie par la suite les petits boulots. Ouvrier dans une usine de serrures frigorifiques à Saint-Ouen-sur-Seine, agent d'assurances au porte-à-porte, mousse sur un bateau de pêche à Cassis, il propose à Jean Tardieu, en 1951, Entrée des auteurs, émission visant à repérer les nouveaux talents du théâtre.
En 1951, Michel Polac propose la création d'Entrée des auteurs, chargée de débusquer les nouveaux talents du théâtre. Devant la popularité du programme, Tardieu lui propose alors, en 1955, de produire le Masque et la plume sur France Inter, avec le succès que l'on sait (l'émission est toujours à l'antenne, même si Polac l'a quittée en mai 1970). En 1953 il devient critique littéraire au journal Arts, où il officie jusqu'en 1964, puis il intègre la rédaction de L'Express. En 1956, il publie son premier roman " La Vie incertaine " sous le parrainage de Jean Paulhan et d'Albert Camus. Après la radio, il enchaîne tout naturellement sur la télévision, où il présente des émissions littéraires (Bibliothèque de Poche, pendant 4 ans, puis Post-scriptum, qui ne vivra que deux ans). Il se retire une dizaine d'années du feu des médias et se consacre à la réalisation de films (Un fils unique en 1969, qui reçoit le prix Georges-Sadoul) et à l'écriture (Un fils unique en 1970, Le QI ou roman d'un surdoué en 1978).
Le retour à la télévision est tonitruant en 1981, quand il commence à animer Droit de Réponse, célèbre pour son ambiance enfumée, ses coups de gueules, voire ses coups tout court... Depuis l'arrêt de cette émission, Michel Polac écrit une chronique littéraire régulière dans Charlie Hebdo, et a publié entre autres, La Luxure en 1999, ainsi que son Journal en 2000. Depuis septembre 2006, il participe à On est pas couchés, l'émission de Laurent Ruquier sur France 2. Pour des raisons de santé, il est remplacé le 9 juin 2007 par le chroniqueur Éric Naulleau.
Absent depuis presque un an suite à un accident vasculaire cérébral, le chroniqueur littéraire de Charlie Hebdo Michel Polac retrouve les colonnes de l’hebdomadaire en 2009. Il meurt le 7 août 2012, « d'épuisement, après plusieurs maladies » dans le 5e arrondissement de Paris. Quelques années avant sa mort, il rédige lui-même son épitaphe : « Touche-à-tout, il a fini par toucher terre. » Le 10 août 2012 il est inhumé à Cabrerolles, dans l'Hérault.