Christine Janin est née le 14 mars 1957 à Rome en Italie. Elle est docteure en médecine et alpiniste. Etudiante en médecine, elle accepte de participer à une expédition en montagne. Elle part à l’ascension du Gasherbrum II, au Pakistan suivi d'autres sommets. En août 1981, elle devient la première femme à gravir un sommet de plus de 8000 m sans oxygène! Le 13ème sommet le plus haut du monde. Mais c’est entre le Népal et la Chine que son nom se gravera dans l’histoire. Christine devient la 1ère française à poser le pied au sommet de l’Everest, le 5 octobre 1990. « L’Everest a changé ma vie. Je l’ai gravi avec Pascal Tournaire, qui a été mon compagnon, et que je voudrais remercier. On était ensemble, on a osé. On est partis de 7000 mètres, et on est arrivés au sommet à 17h. C’était complètement improbable. Nous avons effectué 1840 mètres le dernier jour. »
Forte de ces premiers exploits, Christine Janin va enchainer les plus hauts sommets de chaque continent. En 1997, elle devient alor...
Christine Janin est née le 14 mars 1957 à Rome en Italie. Elle est docteure en médecine et alpiniste. Etudiante en médecine, elle accepte de participer à une expédition en montagne. Elle part à l’ascension du Gasherbrum II, au Pakistan suivi d'autres sommets. En août 1981, elle devient la première femme à gravir un sommet de plus de 8000 m sans oxygène! Le 13ème sommet le plus haut du monde. Mais c’est entre le Népal et la Chine que son nom se gravera dans l’histoire. Christine devient la 1ère française à poser le pied au sommet de l’Everest, le 5 octobre 1990. « L’Everest a changé ma vie. Je l’ai gravi avec Pascal Tournaire, qui a été mon compagnon, et que je voudrais remercier. On était ensemble, on a osé. On est partis de 7000 mètres, et on est arrivés au sommet à 17h. C’était complètement improbable. Nous avons effectué 1840 mètres le dernier jour. »
Forte de ces premiers exploits, Christine Janin va enchainer les plus hauts sommets de chaque continent. En 1997, elle devient alors la première femme à atteindre le pôle Nord à pied, en 62 jours. Elle rencontre ensuite Hélène Voisin, qui dirige l’Ecole de l’Hôpital Trousseau, à Paris. Elle lui demande de venir raconter ses aventures aux enfants malades. C’est un déclic. « Je reprenais ma blouse blanche, mon métier de médecin. Très vite, j’ai fait ce parallèle entre la montagne et la maladie. Le sommet devenait la guérison. Plus tard est venue l’idée d’emmener des enfants à la montagne. » Elle ose, leur offre des ascensions. « Certains enfants m’ont écrit pour me dire que je les avais aidés à trouver le chemin de la guérison. Je crois surtout que ces enfants m’ont pris la main et m’ont ramenée sur terre. Cela m’a permis de ne pas faire l’expédition de trop. Et de transformer tout de suite mes exploits, et surtout de retrouver mon métier de médecin, de manière totalement différente. Je crois que j’ai inventé ma médecine » résume-t-elle avec le recul. En 1994, en liaison avec d'autres personnalités du milieu médical, Christine Janin crée l'association "À Chacun Son Everest" qui, grâce à des stages en montagne, « permet à des enfants atteints de cancer et de leucémie de retrouver confiance en eux en devenant acteurs et moteurs de leur guérison ». Aujourd’hui, Christine est basée à Chamonix. Elle aime ses paysages magnifiques, le Mont-Blanc –qu’elle a gravi 15 fois- et qu’elle "offre" aux enfants. « C’est très fort, c’est puissant. Et puis on peut tout y faire : de la randonnée, de l’escalade, aller en altitude… et c’est facile d’accès, avec les secours à proximité » explique-t-elle. C’est là, donc, qu’elle va commencer à accueillir d’abord les enfants atteints de cancer, en 1997, puis les femmes en rémission d’un cancer du sein, à partir de 2011, au sein de sa structure « A chacun son Everest ».