Guy Provost est un acteur québécois né le 19 mai 1925 à Hull et mort le 10 février 2004 à Montréal.
Né à Hull (maintenant Gatineau) en 1925, Joseph Jean-Baptiste Guy Provost est le fils de René Provost et de Jeanne Lamarche.
Après ses études secondaires, il décroche un diplôme de technicien en chimie de l'Université d'Ottawa. Sous l'influence de son père, le directeur-fondateur de l’École d’art dramatique de Hull, il fait ses premiers pas au théâtre.
Après avoir suivi des cours d'art dramatique avec Henri Poitras, Marcel Charbier et François Rozet, il entame sa carrière professionnelle grâce à l'auteure Jean Desprez. En 1946, alors qu'il joue dans les feuilletons radiophoniques Yvan l'intrépide et Jeunesse dorée, le père Émile Legault invite le jeune Provost à prendre part aux Compagnons de Saint-Laurent à Montréal.
En 1948, suite à son interprétation de Créon dans l'Antigone de Jean Anouilh, le comédien reçoit le prix Lallemand. Avec ce prix, il obtient une bourse d’études du gouv...
Guy Provost est un acteur québécois né le 19 mai 1925 à Hull et mort le 10 février 2004 à Montréal.
Né à Hull (maintenant Gatineau) en 1925, Joseph Jean-Baptiste Guy Provost est le fils de René Provost et de Jeanne Lamarche.
Après ses études secondaires, il décroche un diplôme de technicien en chimie de l'Université d'Ottawa. Sous l'influence de son père, le directeur-fondateur de l’École d’art dramatique de Hull, il fait ses premiers pas au théâtre.
Après avoir suivi des cours d'art dramatique avec Henri Poitras, Marcel Charbier et François Rozet, il entame sa carrière professionnelle grâce à l'auteure Jean Desprez. En 1946, alors qu'il joue dans les feuilletons radiophoniques Yvan l'intrépide et Jeunesse dorée, le père Émile Legault invite le jeune Provost à prendre part aux Compagnons de Saint-Laurent à Montréal.
En 1948, suite à son interprétation de Créon dans l'Antigone de Jean Anouilh, le comédien reçoit le prix Lallemand. Avec ce prix, il obtient une bourse d’études du gouvernement du Québec lui permettant d'aller parfaire son art en France. Il est admis au Conservatoire, à titre d'auditeur, où il fait la connaissance du comédien Henri Rollan. Il revient au Québec en octobre 1949.
De retour en France, il se joint à la Comédie de Saint-Étienne dirigée par Jean Dasté pendant deux ans, puis se joint au Théâtre national populaire, le TNP, dirigé par le célèbre Jean Vilar où il fait ses preuves aux côtés de Gérard Philipe et Philippe Noiret. Son passage en sol parisien, ainsi que celui de son épouse, Denise Vachon, est notamment célébré par le Figaro littéraire qui loue leur «expérience, leur conscience, leur métier et leur sincérité».
De retour au Québec, en 1955, il n'arrête pas de travailler. Au petit écran, il incarne le père Alexandre dans Les Plouffe, mais c’est au grand écran qu’il rencontre pour la première fois le personnage qui le rend si cher aux Québécois, l’Alexis de Claude-Henri Grignon. En 1949, il est du premier long métrage d’Un Homme et son péché. Au petit écran cependant, c’est Gabriel Gascon qui hérite d’abord du rôle d’Alexis dans Les Belles Histoires des pays d'en haut. Un rôle qui revient plus tard à Guy Provost, qui reprend tout naturellement les gestes du bel Alexis.
Guy Provost aura été l’un des acteurs québécois les plus prolifiques. Au petit écran, de 1970 à 1975, il joue le personnage central, celui d'un riche propriétaire, dans le téléroman Mont-Joye. Puis, de 1978 à 1984, aux côtés de Jean Duceppe, il tient un rôle important dans la série Terre humaine. De 1993 à 1997, on le voit dans Sous un ciel variable, série grâce à laquelle il remporte deux fois le trophée Gémeau du meilleur acteur pour un téléroman. Le dernier rôle de Guy Provost à la télévision sera celui d'un vieil anarchiste dans Mon meilleur ennemi. Guy Provost tient également des rôles de moindre importance dans des séries comme Symphorien, Duplessis ou Le Paradis terrestre.
Le comédien aura aussi touché à l’animation, d’abord à la barre de La Vie qui bat, pendant dix ans, puis à la radio, avec Place aux femmes, qu’il a coanimé avec Lise Payette pendant sept ans.
La carrière de Guy Provost a été couronnée par de nombreux prix.
Guy Provost succombe à une pneumonie, à l’hôpital Sacré-Cœur de Montréal, le 10 février 2004.
Source: Article "Guy Provost" de Wikipédia en français, soumis à la licence CC-BY-SA 3.0.