Lieu de naissance:
Réhon. Meurthe-et-Moselle, France
Resaux sociaux
Jean-Marc Reiser
Jean-Marc Roeiser, dit Reiser, né le 13 avril 1941 à Réhon en Meurthe-et-Moselle et mort le 5 novembre 1983 à Paris 4e, est un dessinateur de presse et auteur de bande dessinée français connu pour ses planches à l'humour féroce.
Reiser est issu d'une famille modeste: sa mère, Charlotte Roeiser, est femme de ménage et il ne connaît pas l'identité véritable de son père, peut-être le soldat Pierre Roussillon comme l'affirme sa mère. Il arrête ses études à 15 ans en 1956, il travaille un moment comme apprenti chez Couleurs Lefranc puis entre chez le caviste Nicolas où il reste quatre ans jusqu'en 1960.
Autodidacte du dessin, Reiser commence en 1958 une carrière de dessinateur en publiant dans différentes revues mineures, telles que Blagues (sous le pseudonyme JIEM) et La Gazette de Nectar, journal interne à la maison Nicolas (sous le pseudonyme J.-M. Roussillon). Il présente ses dessins à Cavanna dès 1958 et publie dans le journal de celui-ci, Les Cordées (ex-Zéro). En 1960, il participe...
Jean-Marc Roeiser, dit Reiser, né le 13 avril 1941 à Réhon en Meurthe-et-Moselle et mort le 5 novembre 1983 à Paris 4e, est un dessinateur de presse et auteur de bande dessinée français connu pour ses planches à l'humour féroce.
Reiser est issu d'une famille modeste: sa mère, Charlotte Roeiser, est femme de ménage et il ne connaît pas l'identité véritable de son père, peut-être le soldat Pierre Roussillon comme l'affirme sa mère. Il arrête ses études à 15 ans en 1956, il travaille un moment comme apprenti chez Couleurs Lefranc puis entre chez le caviste Nicolas où il reste quatre ans jusqu'en 1960.
Autodidacte du dessin, Reiser commence en 1958 une carrière de dessinateur en publiant dans différentes revues mineures, telles que Blagues (sous le pseudonyme JIEM) et La Gazette de Nectar, journal interne à la maison Nicolas (sous le pseudonyme J.-M. Roussillon). Il présente ses dessins à Cavanna dès 1958 et publie dans le journal de celui-ci, Les Cordées (ex-Zéro). En 1960, il participe à la création du mensuel Hara-Kiri fondé par Cavanna, Georges Bernier (Professeur Choron) et Fred (Fred Othon Aristidès), magazine qui deviendra l'un des fleurons de la culture underground des années 1960. Après son retour du service militaire en 1963, il ne signe plus ses dessins de son pseudo Jiem (pour «J.M.», les initiales de son prénom) mais de son nom de famille.
En 1966, il entre au journal Pilote où il collabore avec Gotlib, Alexis, Mézières, Mandryka et d'autres. En mai 1968 il dessine dans Action, avec Siné et Wolinski. Après l'interdiction d'Hara-Kiri Hebdo en 1970, en raison de l'annonce irrespectueuse de la mort du général de Gaulle (le fameux «Bal tragique à Colombey: un mort», amalgame iconoclaste de la mort du général et de l’incendie d’un dancing à Saint-Laurent-du-Pont en Isère où périrent 146 personnes), il collabore naturellement dès le premier numéro à Charlie Hebdo qui lui succède. Tout au long de sa carrière, Reiser a également publié dans La Gueule ouverte (il s'intéresse de très près à l'écologie, particulièrement à l'énergie solaire), BD, Charlie Mensuel, Métal hurlant, L'Écho des savanes (ce dernier avec la collaboration de Coluche), et Le Monde (été 1978).
Son œuvre est considérable. On retiendra ses personnages titres Gros Dégueulasse ou Jeanine, mais ses véritables héros sont des personnages de la vie ordinaire évoluant dans des scénarios d'une grande originalité. Ses dessins ont été rassemblés dans de nombreux recueils: Ils sont moches, La Famille Oboulot en vacances, Les Oreilles rouges, La Vie au grand air, Vive les femmes, Vive les vacances, La Vie des bêtes, On vit une époque formidable, Les copines, Phantasmes, etc. La série des Sales Blagues publiée dans L'Écho des Savanes, poursuivie par Vuillemin, continue d'attirer un grand nombre de lecteurs. ...
Source: Article "Jean-Marc Reiser" de Wikipédia en français, soumis à la licence CC-BY-SA 3.0.